Le
Samedi 2 Septembre 2006 : Conférence de presse hautement symbolique
du CAR, dans la "maison du peuple", la mairie de Ruglianu, en
compagnie du maire et de certains de ses adjoints, qui étaient venus
soutenir une revendication avant tout humanitaire, sans aucun but
politique.
Le Comité Anti Répression a tenu une conférence de
presse à la mairie de Ruglianu, en présence d'une quarantaine de
militants et de plusieurs membres du conseil municipal, dont le
premier magistrat. Les porte-parole du CAR ont rappelé une fois de
plus que le problème du rapprochement des prisonniers politiques
n'avait toujours pas été résolu, et que sur 22 condamnés définitifs
qui devraient selon la loi être incarcérés en Corse, seuls 4 le sont
en fait. Le dernier exemple en date est celui de Olivier Orsini dont
la résidence est à Ruglianu. Condamné à 5 ans de prison, il a déjà
effectué les deux tiers de sa peine et devrait être en libération
conditionnelle depuis de nombreux mois.
En
attendant sa libération, il a fait comme tous les prisonniers
politiques corses une demande de transfert en Corse, pour se
rapprocher de sa famille, et notamment de son père qui est très
malade et qui n'a jamais pu monter le voir à Paris.
Selon les responsables du CAR, la réponse de la
pénitentiaire est inique et scandaleuse, puisque Olivier Orsini
vient d'être transféré... à Perpignan ! Pour s'y rendre, la famille
d'Olivier Orsini doit passer par... Paris ! Cela coûte donc encore
plus cher et prend encore plus de temps. Voici, un fois de plus, un
exemple qui prouve l'acharnement de l'Etat contre les patriotes
corses.
Dans le courant du mois de septembre, la demande de
libération conditionnelle d'Olivier Orsini sera examinée. Le Car a
exigé qu'il soit immédiatement libéré.
Libertà per Olivier Orsini è tutti
i patriotti
Source photo :
Marzulinu, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Marzulinu, Unità Naziunale
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