A TARRA CORSA A I CORSI
CORSICA
TARRA SACRA
Le
peuple Corse a forgé sa conscience nationale dans et par
la défense de sa terre. Son être collectif s’est
constitué dans un rapport privilégié à une terre, à la
fois nourricière, protectrice et sacrée. Si ce lien
devait être rompu, le peuple Corse disparaîtrait.
A
CABIA SENZA L’ACCEDDI
Aujourd’hui
une entreprise sans précédent de dépossession est
mise en œuvre par l’alliance objective des affairistes,
des tenants de l’uniformisation et de l’administration
française qui verrait par-là enfin un moyen de régler la
question Nationale Corse.
VARGUGNA A TE CHI VENDI A TARRA
Si l’orientation de
cette politique est décidée dans la concertation entre
Bruxelles et Paris, son champ d’application, lui, est
bien la Corse et l’exécution de cette basse besogne est
confiée à l’Assemblée de Corse et aux Municipalités qui,
par le biais de deux outils juridiques que sont le
PADDUC et le PLU, sont chargés de donner une apparente
légitimité a des décisions déjà prises ailleurs.
Il ne faut plus des lors
s’étonner de l’opacité qui entoure le PLU de PORTI
VECHJU. Son élaboration est visiblement influencée par
le Président de l’Assemblée de Corse, premier mandataire
de l’UMP sur l’île et farouche partisan de la
« dé-sanctuarisation ». Citons pour l’anecdote les deux
projets de golf sur la commune et leur possible
localisations….., qui plus est, l’activité golfique est
sur consommatrice d’eau, alors même que la distribution
et l’état des infrastructures (barrages etc.…) ne sont
souvent pas de nature à répondre aux stricts besoins
collectifs de la population. Enfin, quand on sait que
les golfs ne sont que prétextes à la réalisation de
vastes programmes immobiliers autour desquels règne un
silence assourdissant, on comprend mieux la philosophie
du PLU de PORTI VECHJU.
I
BRINNAGHJI FORA
Le refus de la
transparence qui préside à l’élaboration du PLU peut
inciter au développement de démarches individuelles pour
la mise en valeur de leur patrimoine foncier, personnel
ou familial. Ces démarches, pour légitimes quelles
puissent être, ne pourront à terme protéger les Corses
des pressions financières, voire mafieuses, qui ne
manqueront pas de s’exercer. En dehors d’un cadre
réglementaire qui protège leurs intérêts collectifs, les
Corses ne pourront pas maîtriser leur héritage foncier.
UNA SITUAZIONI PESSIMA
Les conséquences
de cette dépossession sont déjà sensibles sur le
plan social. Il devient pratiquement impossible pour les
Corses de se loger. La jeunesse en est d’ailleurs la
première victime. Les échéances à venir comme la fin de
l’Arrêté Miot et la sortie de l’indivision finiront de
spolier les Corses de leur patrimoine. Or, on n’a jamais
vu un peuple se développer en bradant ses richesses
naturelles. Le développement économique promis est en
fait celui d’une population de substitution au détriment
de notre jeunesse et de notre communauté historique.
FORTI SAREMU, SI SAREMU UNITI
Cette situation n’est
pas le fait du hasard. Elle est la conséquence d’une
domination coloniale ancestrale relayée en Corse par un
personnel politique soumis et amorphe. Il nous
appartient de le sortir de sa torpeur par une lutte
politique déterminée avec toute l’énergie dont doit être
capable un peuple promis à la disparition.
UNIONI NAZIUNALI
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