Le
6 octobre 2006 : Un récent sondage montre qu'une majorité des
corses reconnait que les actions du FLNC ont évité le
bétonnage des cotes de notre pays.
Oui mais pour combien d'années
encore ?
Les appétits des spéculateurs
appuyés par les élus locaux ne font qu'augmenter. Il devient
difficile voir impossible pour des corses d'acheter un terrain
dans certaines régions de notre pays.
Il va devenir difficile voir
impossible de garder notre patrimoine familial avec la fin de
l'arrêté Miot.
L'implantation massive d'un
tourisme de luxe, de villas secondaire en Corse ne laisse rien
augurer de bon pour les corses qui y vivent à l'année et même
pour les corses de la Diaspora.
Des Maires se lancent dans la
course aux constructions de résidences secondaires, de complexes
touristiques de masse, les prix du m² s'envolent, le béton
remplace le sable, le maquis disparait, les citoyens de la
commune sont acculés à s'adapter pour servir le touriste en
vacance comme dans un parc de loisirs tout en étant obligé
d'aller s'installer dans la commune voisine parce que
l'acquisition du terrain est encore abordable. Les logements
sociaux, eux par contre ne connaissent pas l'essor nécessaire,
les pauvres n'apportent rien aux spéculateurs et aux Elus
avides.
La cage sans les oiseaux, voilà
la corse de demain.
Sous la plume de Ghj.P Poletti et du groupe Canta u
Populu Corsu, la défense des intérêts du peuple corse et de
sa terre ancestrale prend
toute sa mesure à travers cette chanson. Plus de 30 après les premières revendications
régionalistes, autonomistes et nationalistes, les attaques contre
notre peuple et sa terre sont toujours autant d'actualités.
Le
littoral et le foncier sont de nouveau les cibles d'appétits
spoliateurs.
Plus de 30 ans se sont écoulés depuis la prise de
conscience des corses pour la défense de leur terre natale. Dans les
années 60-70, les banques s'accaparaient les terrains du littoral pour des
projets de bétonnisation et de tout tourisme. Des projets ou les
corses et la corse n'avaient pas leur place. Aidés par l'Etat, ses
banques, les élus locaux et quelques corses le plus souvent spoliés
a leur insu, la terre de corse et son littoral était dérobé et un
système de spoliation était mis en place sous
couvert de différents projets Étatique.
La terre était acheté pour
le franc symbolique et revendu aux étrangers à des sommes plus
qu'avantageuses. Pendant des années, des projets de constructions
démentiels ont été proposé, mis en place, imposé dans des lieux
inconstructibles ou des zones dont la nature était protégé. Des
capacités d'accueil pour 100 000 personnes, sur 120 hectares de plancher
sur une plage était le genre de projet mis en place dans l'extrême
sud de la corse.
Les appétits toujours grandissant, pesant, insistant,
n'ont eu de
barrière que la Loi Littorale, les associations de
défenses et bien évidement la L.L.N avec ses acteurs de la lutte de
masse, de la lutte institutionnelle et de la lutte armée. 30 ans que
le FLNC participe à la protection de notre littoral, de notre terre
et de notre avenir.
Aujourd'hui encore, et de manière répétée depuis des
années, les élus locaux, clanistes, et affairistes proposent de
modifier ou de supprimer la loi littoral ou la loi montagne.
Déjà en 2004, le "collectif pour la Loi Littoral"
dénonçait le danger d'une modification ou de la suppression de cette
loi. Les structures politiques ou associatives ont depuis es années
mis en place des contre-pouvoirs pour alerter l'opinion publique des
attaques contre notre littoral, des associations comme Le Poulpe
(Bastia), ADEZ (Zonza), APLAPDL (Porti Vechju), Les Amis du PNRC,
ABCDE (Bunifaziu), Le GARDE (Aiacciu), U Levante (Corti), U
Pinzalone (Siscu), Piagjhe é Monti (Figari), A Voce di U Misincu (Cagnanu),
ADRE (Rizzanese), ADISC (Lecci), CRAPNEC (Nebbiu), l'ASMCCO (Osani),
des mouvement politiques comme I Verdi Corsi, A Manca Naziunale,
Corsica Nazione Indipendente, U Rinnovu etc.
2006 sonne t il le glas de la Loi Littoral ?
Monsieur Camille de Rocca Serra déclarait récemment
dans la presse qu'il fallait dé-sanctuariser le littoral Corse. Il
prône en effet "le passage de 12% à 20% de domaine constructible sur
la zone littorale" ainsi que l'arrivée d'investisseurs de grands
groupes pour bâtir une hôtellerie de luxe.
Il y a de quoi s'inquiéter des projets de
dé-sanctuarisation quand on voit que le sentier du douanier, la loi
des 100 mètres "inconstructibles" ou les zones protégées ne sont pas
respectés avec les lois actuelles. Il y a de quoi se poser des
questions quand on voit les constructions illégales "les pieds dans
l'eau" qui ont été construite ou qui se construisent encore, les
autorisations délivrées par les institutions et les administrations
pour construire des complexes touristiques ou des villas privés dans
des zones inconstructibles que ce soit en bord de mer comme en plein
centre de la Corse.
Des années 70 à aujourd'hui, notre histoire récente
est ponctuellement alerté par les associations de défenses ou les
structures nationales des appétits féroces des spoliateurs de notre
terre.
Depuis cette déclaration il ne se passe pas une
journée sans qu'une personnalité, une association ou un groupe
politique prennent la défense de notre terre contre le projet de
dé-sanctuarisation.
sources :
http://www.manca-naziunale.org/circondu/
http://www.amnistia.net/news/articles/corsdos/littdang/littdang_112.htm
Le sentier du douanier
est créé sous la Révolution par l'Administration des Douanes,
afin de surveiller les côtes. Utilisé par les douaniers jusqu'au
début du XXe siècle, il tombe peu à peu en désuétude. C'est la loi
du 31 décembre 1976 qui, en instituant une servitude de passage le
long du littoral, d'une largeur de 3 mètres, sur les propriétés
privées riveraines du domaine public maritime, redonne véritablement
vie au sentier. La loi « littoral » de janvier 1986 en permettant la
création d'une servitude transversale au rivage, renforce cette
volonté d'ouverture et d'accès aux sites riverains de la mer.
Source photo : Unità Naziunale
Source Info :
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Lazezu
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Unità Naziunale |