Ajaccio,
Le 11 septembre 2006
Lettre
ouverte
Tout
d’abord je tiens à remercier toutes les personnes qui de près ou de
loin nous ont témoigné leur sympathie lors de ce drame affreux et
nous ont apporté leur soutien : le C.A.R. en particulier et RISCOSSA
PAISANA ainsi que les prisonniers politiques.
Maintenant cette lettre est
particulièrement destinée à l’attention de tous ceux qui d’une façon
ou d’une autre insultent et salissent la mémoire de
mon frère adoré Antoine.
Je leur dis « HONTE » sur
vous qui bavez sur un mort, car il n’est plus là pour se défendre,
mais détrompez vous, MOI sa sœur, je serais toujours là, ainsi que
toute sa famille, pour le défendre et honorer sa mémoire. Je crie
haut et fort à tous ces crapauds baveux :
« LAISSEZ LE REPOSER EN PAIX »
Maintenant ça suffit les
méchancetés,
BASTA,
une bonne fois pour toute,
Vous êtes ignobles et sans cœur.
Vous ne respectez même pas notre
immense douleur et notre deuil atroce qui nous anéanti tous !
Sachez bien que : « ANTOINE »,
lui, c’était un homme, un VRAI, COURAGEUX, pas des
LACHES comme vous et surtout pas comme ceux qui l’ont abandonné,
sans aucun scrupule. Versez plutôt votre VENIN infâme sur ceux là,
qui eux ne méritent même pas le nom d’homme.
Le texte qui suit vous est destiné
à vous les lâches du 17 août 2006, date qui restera à jamais
marquée au Fer Rouge, couleur de son sang, dans nos
cœurs désespérés.
Vous qui ce soir là, n’avez même
pas eu le CRAN de passer un coup de fil anonyme, pour que
l’on puisse retrouver rapidement son corps (mais peut être votre but
macabre était qu’on ne le retrouve jamais).
Pensez un peu à ces 4 jours
d’angoisse et de désespoir que l’on a vécu, et l’HORREUR, le
CHOC et l’IMMENSE DOULEUR de la famille quand enfin
ils ont découvert son corps. Vous êtes vraiment sans cœur et sans
pitié.
Qui que vous soyez vous resterez à
jamais dans notre mémoire des indignes lâches, HONTE SUR VOUS.
Notre chagrin à nous ne
s’éteindra JAMAIS mais
j’espère que votre « REMORDS », si toutefois vous êtes des humains
(mais je penche plutôt pour des monstres) vous tuera à petit feu et
vous rendra fou !
Maintenant que j’ai soulagé un PEU mon
pauvre cœur, je tiens une fois de plus à saluer la mémoire de celui
que J’AIME :
« JE VEILLE
SUR TOI ET J’HONORE TON COURAGE ET TA MEMOIRE »
« GLORIA A TE
ANTONE U ME FRATELLU CARU »
« PACE
A TO ANIMA TROPPU PRESTU ANDATA »
LIBERTA
A TO
SURELLA JOSEE
CHI MAI UN SI SCURDERA DI TE
P.S :
Désolée pour toi Sté que j’aime mais tu sais pourquoi ton nom
n’apparaît plus dans le texte.
Source photo :
(famille Antoine Schinto) Aucune reproduction autorisée sans
l'accord de la famille, Unità Naziunale, Archives du site.
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