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 Le
10 mars 2007 : Le collectif I Naziunali publie un droit de réponse
suite à un article du mensuel Corsica.
Monsieur le
rédacteur en chef,
Suite à la
conversation que vous avez eu avec l’un de nos membres, nous vous
faisons parvenir ce communiqué à publier en qualité de droit de
réponse à votre article, page 94 du numéro 90 de votre journal de
mars 2007 (où apparaît d’ailleurs la date de mars 2006) :
« Nous
souhaiterions faire remarquer à ceux qui nous reprochent d’avoir
déposé une plaque sous le bas relief du général en chef de la Corse
indépendante sans en avoir demandé l’autorisation que par le passé
certains de nos membres ont obtenu que le lycée Marbeuf devienne le
lycée Jean Nicoli (1984) et que la rue Marbeuf disparaisse (1991) en
procédant de la même manière, ce qui à l’époque n’avait choqué
personne et avait permis de rayer le nom de ce traître à la patrie
corse de notre ville.
Cette action
qui a impliquée la plupart des habitants de notre quartier, a été
faite en totale connaissance du fait que la municipalité n'avait
absolument rien prévu, (et certainement pas de déposer une plaque à
cet endroit) comme elle l'a reconnue devant 200 personnes et des
journalistes par l'intermédiaire de Monsieur Tati ; Quelques jours
plus tard Monsieur Rovere confirmait cet état de fait, et nous
annonçait deux manifestations prévues, dont l'exposition de gazettes
de cette période. Cela contredit votre article du mois de mars, dans
lequel vous annoncez que la mairie de Bastia « a son propre
programme d’hommages ».
Les décisions
de commémorations ont donc été prises par la municipalité après
notre action, et nous nous en félicitons.
Enfin, nous
sommes choqués que votre journal puisse nous mettre en accusation
d’avoir commis un attentat contre la mairie annexe de Bastia. Ces
graves accusations qui confinent à la délation n’engagent que
l’auteur de l’article.
Pour notre
part, nous tenons a déplorer le fait que la mairie ait cédé notre
plaque (simplement commémorative, et non attentatoire) aux services
de police dans le cadre d'une collaboration zélée.
Pour les
puristes, qui par ailleurs, sont professeurs agrégés d'histoire, et
de plus ont les affaires de cette ville en charge ; Nous pensons
qu'un énorme chantier les attend : enlever la cape romaine sur la
statue de Napoléon, et arrêter d'enrubanner de tricolore Faustina
qui offre le dernier de ses fils à Paoli pour lutter contre les
Français. »
Nous vous
remercions par avance de la publication de ce texte en qualité de
droit de réponse et nous demeurons à votre disposition dans les
semaines et les mois à venir pour vous porter toutes les précisions
que vous souhaitez lorsque vous évoquerez l’action de notre
collectif.
Dans l’attente
d’une publication, nous vous prions de croire, Monsieur le rédacteur
en chef, en l’expression de notre considération.
I Naziunali
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
I Naziunali, Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE 1999 - 2007
Vos
réactions sur cet article ici :
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