Le 14 novembre 2006 : Le Comité Anti répression a organisé avec la
famille d'Hervé Santelli une conférence de presse pour dénoncer le
non rapprochement familial dont Hervé devrait bénéficier.
Incarcéré depuis 4 ans et demi alors qu’il a été condamné à
8 ans de prison (pour un pétard mouillé contre l’appartement de
monsieur Zuccarelli qui était présent au procès pour mettre la
pression et obtenir une condamnation la plus lourde possible), Hervé
Santelli est actuellement incarcéré au Centre de Détention de Salon
de Provence.
Cette incarcération loin de sa famille le prive de
pratiquement tout lien avec sa famille et notamment sa fille
aujourd’hui âgée de 5 ans.
Au cours d’une conférence de presse donnée devant l’école
de cette dernière à Casamozza, le CAR et la famille d’Hervé ont
exigé que toutes les lois communes soient appliquées pour permettre,
et c’est la seule revendication d’Hervé Santelli, à un père de se
rapprocher de sa fille. Les possibilités sont multiples dans
l’arsenal juridique français, Hervé pourrait faire l’objet d’une
mesure de rapprochement et être incarcéré en Corse, ou bien il
pourrait bénéficier d’une libération conditionnelle, depuis de
nombreux mois.
Conférence de presse du CAR et de la famille
d'Hervé Santelli devant l'école primaire de Casamozza (source : U
filicone)
Les réponses de l’administration sont iniques, puisque lors
de sa première demande de rapprochement, au mépris de toutes les
lois, on lui a répondu qu’on ne pouvait pas l’incarcérer à Borgu car
« son complice » y était déjà incarcéré, alors qu’une fois qu’un
accusé devient condamné définitif la notion de complicité n’existe
plus. Devant l’absurdité des propos, l’administration a choisi de ne
même plus motiver le refus de rapprochement lors de la seconde
demande d’Hervé Santelli. Non seulement rien dans la loi ne s’oppose
à son retour, mais en plus, les lois communes et les directives
européennes préconisent le rapprochement.
De plus, Hervé Santelli est conditionnable depuis de très
nombreux mois pour deux raisons différentes, tout d’abord parce
qu’il a effectué bien plus de la moitié de sa peine, en l’occurrence
les deux tiers, mais en plus une autre loi autorise tous les
condamnés qui ont un enfant de moins de 10 ans à charge et à qui il
reste moins de 4 ans à bénéficier de liberté conditionnelle. Ce qui
est le cas d’Hervé.
Mais, la seule préoccupation d’Hervé est de se rapprocher
d’une manière ou d’une autre de sa fille. C’est pour cela qu’il a
fait une nouvelle demande de rapprochement vers le CD de Borgu ou
celui de Casabianda. Le CAR a précisé au cours de la conférence de
presse qu’il y avait 7 places de libres à Borgu et qu’Hervé Santelli
qui avait déjà rendu en signe de protestation sa carte de
circulation interne de la prison de Salon était prêt à mener
d’autres actions allant jusqu’à la grève de la faim si on ne le
rapprochait pas d’une manière ou d’une autre de sa fille (libération
conditionnelle ou transfert en Corse dans un des deux CD).
Marzulinu
La lettre de refus de l'administration
Pénitentiaire (Source Marzulinu)
Source photo :
(Marzulinu, U Filicone) Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Marzulinu, Unità Naziunale
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