Le
17 juin 2007 : Les colons sont toujours là, les adorateurs d'une
Corse Française et Républicaine sont toujours là. Ces colons
et autres collaborateurs de l'occupant profitent des jours
tranquille depuis quelques années mais cela n'a pas toujours été le
cas.
Il y a vingt ans, il était
difficile voir impossible que des détenus politiques corses
subissent des brimades, des menaces ou bien des tentatives
d'assassinat en prison sans que le FRONT ne réagissent de manière
radicale. C'était une époque où l'unité était de rigueur, une époque
où aucune attaque contre le mouvement national et ses militants ne
restaient sans réaction.
Les sources sont cités en
lien de couleur bleu
et les dates sont tirées du site
StoriaCorsa
Le 17 juin 1983,
disparaissait Guy Orsoni, militant nationaliste de la première
heure, militant du FLNC et frère d'Alain Orsoni. Guy Orsoni,
membre du FLNC, avait été interpellé fin des années 70 et la
cours de sureté de l'Etat l'avait condamné à une peine de prison en
Mai 80. Militant intègre de la cause corse, il a été tué par les
sbires de l'appareil colonial où se mêlait, mafieux, haut
fonctionnaire de l'Etat, colons, politiques insulaires et français
et membres du mouvement terroriste FRANCIA.
Le 17 juin 1987 était
assassiné à Aiacciu, Jean Paul Lafay, anti indépendantiste,
membre de la Corse Française et Républicaine. Cet assassinat
politique fait suite à une série d'action contre la CFR depuis sa
création le 11 novembre 1983. Cette structure anti indépendantiste
dont le bras Armé terroriste Francia visaient les biens des corses
et envisageaient de tuer les militants de la Cause, ont été laminé
au fur et à mesure des années.
Depuis que les militants
corses ont prouvé l'existence de terroristes français à la solde de
l'Etat colonial lors de l'affaire Bastelica-fesch début des années
80, le Front de Libération Nationale de la Corse n'a eu de cesse de
riposter aux attaques de l'occupant.
Mais le Front n'a pas attendu
l'affaire Bastelica Fesch pour agir, après des attentats contre les
biens des militants corses et les menaces de mort promises par un
mouvement terroriste français Francia (Front d’Action Nouvelle
Contre l’Indépendance et l’Autonomie), les militants du FLNC entrent
en action.
En effet en décembre 1978,
Pierre Bertolini, commandant de la sécurité civile à la préfecture
d'Aiacciu est victime d'une action clandestine, il y laissera une
jambe et un œil dans l'attentat perpétré contre lui.
Sa voiture est complètement détruite ce jour
là.
Le commandant Bertolini
est un des dirigeants principaux du mouvement anti indépendantiste
Francia (Front d’Action Nouvelle Contre l’Indépendance et
l’Autonomie). Au début de l’année 1981 le SAC participera
directement à la création d’un comité de soutien à un certain
commandant Pierre Bertolini. Il était le commandant des
pompiers de la protection civile en Corse. A l’actif de cette
organisation, plusieurs attentats commis contre des biens
appartenant à des militants nationalistes corses. Début janvier
1981, Bertolini et certains de ses militants sont interceptés par
des autonomistes à Bastelica alors qu’ils préparaient une nouvelle
action. A cette occasion on découvre sur Bertolini et un de ses
complices une carte de membre du SAC. Inculpé pour différents
attentats, Bertolini sera traduit devant la justice et condamné. Le
SAC ne l’oubliera pas et soutiendra d’un comité de soutien, invitant
ses membres à adhérer et à le soutenir financièrement. A la tête de
ce comité on trouvait alors, Michel Carage.
Francia est crée en avril
1977, le 6, pratiquement un an après la création du FLNC en mai
1976. Ce groupe terroriste français est né de la réunion de divers
groupuscules anti nationaliste corse comme Ghjustizia è libertà ou
bien encore Ghjustizia Morandina. Le but officiel étant de faire
disparaitre les nationalistes corses.
Le 17 juin 1983 est enlevé
Guidu Orsoni (voir
ici la page consacrée à cette affaire)
Le 13 SEPTEMBRE 1983 : Assassinat près de BASTIA de PIERRE JEAN MASSIMI,
secrétaire général du département de la Haute Corse. (AFFAIRE GUY ORSONI).
Abattu d'une balle de 38 spécial. A Miomio, à une dizaine de kilomètres
au nord de la ville, le véhicule du haut fonctionnaire est bloqué sur une route
en épingle à cheveux. Une balle fracasse la pommette gauche de Massimi, qui
meurt presque instantanément.
Pierre-Jean Massimi, qui était depuis 16 mois le secrétaire général du
département de la Haute-Corse, est abattu au volant de sa voiture. Il avait rang
de sous-préfet et était un ami personnel de François Giacobbi, « patron » du
clan radical de gauche et violemment anti-nationalistes.
Le 24 janvier 1985, c'est
le campus de l'Università du Corti qui est le terrain des
incidents entre militants de la CFR et militants corses de la
Cunsulta di i Studenti Corsi. Alors que des militants de la CSC
manifestent un soutien à Cristianu Mela, étudiant et militant du
FLNC jugés à Aiacciu,le jour même, des membres de la CFR
tirent sur Ghjilormu Regetti le blessant grièvement. 3 jours après
c'est François Piazza, membre d'extrème droite et de la CFR qui
provoque des étudiants corses, comme il se prend une rouste, il
revient avec d'autres membres armés jusqu'aux dents.
Il en faut pas plus pour que
le 31 janvier de la même année, Jean Dupuy, directeur supposé
de la CFR, soit abattu dans sa voiture blindée. (Affaire Guidu
Orsoni)
Le 2 janvier 1987 était éliminé Marc Garguy,
représentants de la CFR
Le 17 juin 1987, alors que le
mouvement national avait une pensée pour Guy Orsoni enlevé et
assassiné par les sbires de l'Etat Colonial le 17 juin 1983, Jean
Paul Lafay, vétérinaire, installé en Corse à Corte au milieu des
années 1970,
président de
l’association pour la défense des victimes du terrorisme,
présenté comme un anti
nationaliste notoire et proche de la CFR est abattu à la sortie de
FR3 après l'enregistrement d'une émission ou participait Max Siméoni
qui lui prodigua les premiers secours.
Le 4 aout 1987 est tué lors d'une action commando du
FLNC, le gendarme Aznar, et sont blessés trois autres occupants du
fourgon de gendarmerie à la Marana.
L'année 87 sera aussi l'année de l'assassinat de
Ghjuvan'Batti Acquaviva, meurtre resté impuni jusqu'à ce jour.
"Le 15 novembre 1987,
Jean-Baptiste Acquaviva était assassiné aux abords d'un des bunkers
du colonialisme implanté à U QUERCIOLU à quelques kilomètres au sud
de Bastia". (Dossier
1 sur Unità Naziunale,
Dossier 2 sur Unità Naziunale)
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Unità Naziunale
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