Le
samedi 19 Aout 2006 : La lutte de libération nationale corse
pleinement solidaire des basques en lutte pour leurs droits
légitimes s'intéresse de prêt au processus de paix proposé par
l'ETA. A la lecture des derniers communiqués de l'organisation
ETA, et des informations basques que nous recevons à Unità
Naziunale, les torpilleurs du processus de paix n'ont de cesse de
faire capoter cette initiative majeure.
L’organisation ETA critique "l’attitude
mesquine des partis politiques" et responsabilise le PNV et le PSOE
du blocage
Le processus de résolution du conflit basque est
"dans une situation de crise évidente". Dans un communiqué diffusé
hier par les principaux médias du Pays Basque sud, l’organisation
armée basque ETA partage sa réflexion sur la situation politique
actuelle.
Un contexte politique que, cinq mois après l’annonce
d’un cessez-le-feu permanent, l’ETA qualifie de "grave", parce que
"les responsables des partis politiques n’ont pas répondu à la
hauteur de leur responsabilité par rapport à l’engagement" que
l’arrêt des armes représente.
"Au lieu de faire des démarches profondes pour
alimenter ce processus et pour construire un cadre démocratique en
Euskal Herria, ils se sont entêtés à affaiblir les positions de la
gauche radicale basque", estime l’ETA.
Dénaturer le processus
Le processus de paix est donc "dans une situation de
crise évidente", selon l’ETA, et cela en raison de "l’attitude
mesquine des partis politiques". L’organisation armée basque accuse
le Parti socialiste ouvrier espagnol de José Luis Rodríguez Zapatero
et le Parti nationaliste basque dirigé par Josu Jon Imaz de
"dénaturer et de vider le processus de son contenu". Le communiqué
affirme que tant le PSOE que le PNV "essaient de construire un
processus à la mesure de leurs intérêts et de leurs besoins".
L’ETA accuse ces formations politiques de "montrer
une volonté claire pour retarder" les démarches du processus "en
imposant de nouvelles conditions à la gauche abertzale".
Par ailleurs, l’ETA constate que les Etats espagnol
et français "maintiennent leur oppression politique, militaire et
économique sur Euskal Herria" et accuse les dirigeants espagnols de
"ne pas respecter leurs engagements" concernant "leur
cessez-le-feu".
Pour l’ETA, le maintien de cette politique de
répression n’est pas compatible avec le développement d’un processus
de négociation pour la résolution du conflit. Elle prévient dans ce
sens que "dans le cas où ces attaques contre Euskal Herria
persistent, l’ETA donnera une riposte".
Cela dit, l’organisation armée affirme que les
objectifs affichés dans son communiqué du 22 mars annonçant la mise
en place d’un cessez-le-feu sont toujours intacts, c’est-à-dire, sa
volonté d’arriver à une fin dialoguée du conflit basque. "C’est dans
ce sens qu’il faut prendre des engagements et des décisions nettes".
Enfin, l’organisation armée appelle la société à
"cumuler des forces" dans ce sens et à faire pression pour faire en
sorte d’arriver à un "cadre démocratique basé dans le respect des
droits du Pays Basque.
source :
http://www.lejpb.com/
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Unità Naziunale
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