Le
9 juillet 2008 :
(12:59
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
Plus de deux cents personnes se sont rendus au Tribunal de Finosello
pour le procès de certains des organisateurs de la manifestation du
12 janvier dernier (5 responsables sur les 18 organisations).
En effet les responsables politiques, associatifs et syndical du
mouvement national étaient en procès ce matin pour ne pas avoir
demander l'autorisation de manifester en Janvier dernier.
Corsica Nazione
Indipendente, U Rinnovu, le PNC, U Sindicatu di i Travagladori Corsi
et le Comité Anti Répression étaient dans le collimateur de la
justice politique depuis janvier dernier. Le procès a été mainte
fois reporté pour des raisons uniquement politique.
Dès 8h00, les militants,
sympathisants du mouvement national se sont amassés devant le
tribunal - un rassemblement unitaire composé de toutes les
composantes de la lutte sans exclusive aucune afin de démontrer que
la justice politique à en face d'elle l'ensemble des nationalistes.
Le Procureur de la
République a demandé pour des raisons de sécurité de ne laisser
entrer que "40 personnes" dans salle d'audience qui peut en contenir
le double. Des erreurs du passé, la justice a retenu une leçon et
les forces de répression étaient discrètement camouflées derrière le
GIFI, les policiers en civil doublé de pare balle dans l'enceinte du
tribunal, les policiers en civils promu en garde barrière à l'entrée
et une bonne partie rendue invisible dans les sous sols du Tribunal.
Réquisition rapide du
Procureur de la République qui a demandé 3000€ d'amende par accusé,
des plaidoiries politiques et percutantes qui ont démonté les
arguments de l'accusation, ne laissant au Président du Tribunal que
le choix logique de la relaxe.
L'information de la lutte en vidéo : Procès
du mouvement national du 9 juillet 2008
5
représentants de mouvements nationalistes seront présentés ce matin
devant le tribunal correctionnel d'Ajaccio : ils sont poursuivis
pour n'avoir pas déclaré en préfecture la manifestation du 12
janvier dernier à Ajaccio. Manifestation au début pacifique, y
compris au moment de l'occupation de l'hôtel de région mais à
l'issue de laquelle des débordements ont eu lieu et le bureau du
président du conseil exécutif incendié.
En marge de ce procès, le STC
appelle a une journée d'action en signe de soutien a l'un de ces
militants convoqué ce matin, il s'agit d'Alain Mosconi.. des
perturbations dans les transports sont à prévoir, essentiellement au
chemin de fer. Concernant les ports, des retards a l'appareillage
des ferrys sont annoncés, des perturbations prévisibles aussi, mais
on ne sait dans quelles proportions, dans les aéroports ...
RELAXE
: Le tribunal correctionnel d'Ajaccio a prononcé, ce matin, la
relaxe pour les 5 représentants des mouvements nationalistes qui
comparaissaient pour défaut de déclaration en préfecture de la
manifestation du 12 Janvier . Avant cela le procureur de la
république d'Ajaccio avait demandé 3.000 € d'amende contre chacun
des prévenus : Jean-Guy Talamoni, Alain Mosconi, Fabienne Giovanini,
Paul Félix Benedetti et Jean-Philippe Antolini. De leur côté, les
avocats de la défense avaient tous demandé la relaxe pour leurs
clients, affirmant que les faits n'étaient pas constitués, que
l'enquête a été menée trop vite et de façon arbitraire. Ils ont
manifestement été entendus par le tribunal correctionnel d'Ajaccio.
(Francescu
Maria Antona – Alta Frequenza) - Le procès de certains
organisateurs de la manifestation nationaliste du 12 janvier dernier
s'est ouvert ce matin (mercredi) devant le tribunal correctionnel
d’Ajaccio et ce, après plusieurs reports. Des représentants de cinq
organisations - STC, CAR, CNI, PNC et U Rinnovu - sur les 18 ayant
pris part à la manifestation, sont convoqués devant la justice. Déjà
de nombreux partis politiques se sont rassemblés devant le tribunal.
Le STC, quant à lui, a lancé un mouvement de grève générale pour la
journée. Enfin, la Ligue des Droits de l’Hommes, qui dit
s’interroger sur les critères qui ont prévalu dans le choix des
prévenus dans ce procès, est présente à l’audience pour en observer
le bon déroulement.
Alain
Mosconi (Frédéric Bertocchini - Alta Frequenza)
- Relaxés : c’est la décision rendue par le tribunal correctionnel
d’Ajaccio à l’encontre de cinq des organisateurs de la manifestation
du 12 janvier dernier – qui on s’en souvient s’était terminée dans
l’hémicycle de l’assemblée de Corse. Ces cinq personnes –
Jean-Philippe Antolini, porte-parole du Comité Anti-Répression,
Fabienne Giovannini de PNC/A Chjama Naziunale, Paul-Félix Benedetti,
militant du Rinnovu, Jean-Guy Talamoni de Corsica Nazione
Indipendente, et Alain Mosconi, du STC - comparaissaient pour non
déclaration de manifestation. On se souvient que pas moins dix-huit
organisations - au total - avaient appelé à descendre dans la rue ce
jour là, et que cinq seulement étaient convoqués devant la justice.
Certains prévenus ont nié leur participation dans l’organisation de
cette manifestation. D’autres, ont refusé de répondre aux questions
du président, et ont laissé le soin à leur avocat de les défendre.
Face au rendu du verdict, la satisfaction était général du coté du
nombreux public présent. Les défenseurs des cinq prévenus ont
insisté sur le fait qu’à aucun moment, l’accusation n’a pu prouver
que leurs clients étaient bien les organisateurs de cette fameuse
manifestation. On a également beaucoup parlé de l’ « usage local »
qui veut que les manifestations – toutes les manifestations – ne
sont jamais déclarées en Corse. Enfin, ce procès a mis en lumière un
élément important : cette manifestation avait bien été déclarée aux
autorités compétentes, par des associations ayant appelé à descendre
dans la rue ce jour là. Les prévenus ont donc été – logiquement –
relaxés.
A la sortie du
tribunal, devant un nombreux public, Alain Mosconi a pris
spontanément la parole.
Jean
Philippe Antolini (Frédéric Bertocchini - Alta
Frequenza) - Egalement relaxé (à propos de l'affaire des
organisateurs présumés de la manifestation nationaliste du 12
janvier 2008), Jean-Philippe Antolini, porte-parole du CAR s’est
également exprimé.
Ecoutons-le.
Jean Guy Talamoni (Frédéric Bertocchini -
Alta Frequenza) - Autre personnalité politique concernée par
cette affaire, et donc également relaxée, Jean-Guy Talamoni, le
leader de Corsica Nazione Indipendente. Ce dernier a exprimé sa
satisfaction à la suite de ce verdict, mais a aussi fait part de son
inquiétude.
Ecoutons Jean-Guy
Talamoni.
Voir le reportage photo d'Alta
Frequenza ici
Paul
Félix Benedetti (Frédéric Bertocchini - Alta
Frequenza) - Paul-Félix Benedetti, militant du Rinnovu, a
également pris la parole devant tous les journalistes. Pour lui,
au-delà du simple verdict dans ce procès, tout cela est néanmoins
alarmant.
Ecoutez Paul-Félix
Benedetti.
Fabienne Giovannini (Frédéric Bertocchini -
Alta Frequenza) - Fabienne Giovannini s’est déclarée évidemment
soulagée ce matin (mercredi) par cette décision. Non seulement cette
dernière a nié avoir organisé cette manifestation, mais en plus elle
n’était pas présente lors de réunions préparatoires de celle-ci.
Ecoutez
Fabienne
Source photo :
Accanitu, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Alta Frequenza, RCFM, Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE
Vos
réactions sur cet article ici :http://forucorsu.unita-naziunale.org/portal.php |