Le
9 mai 2008 :
(12:59
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
(Alex Bertocchini - Alta
Frequenza) - Circulez ! Y a rien à voir ! Voilà traduit en
langage populaire ce qu’a voulu dire l’assemblée nationale, et
surtout le gouvernement, à propos des langues minoritaires. Ceux qui
avaient mis un espoir - petit - dans ce débat présenté pompeusement
comme "historique", en seront pour leur frais. La France - comme la
Turquie (c’est dire), campe sur ses positions et ses vérités à
propos des langues dites minoritaires. La France restera la France,
Paris restera Paris et le français seule langue de la République !
C’est le message martelé à nouveau dans un hémicycle où quelques
mots prononcés en catalan ont fait rougir de honte une partie
importante de l’assemblée. Bien que le débat de mercredi n’ait eu
aucune vocation à aboutir à un vote, le resserrage de boulons
républicain a tout de même eu lieu. Une manière de jalonner le
terrain pour l’avenir. Certes il y aura une loi, une autre loi, pour
fixer le cadre législatif du statut de ces langues, mais cela ne
rendra pas pour autant constitutionnelle la ratification de la
charte pour les langues minoritaires européennes. Dans tout ce remue
ménage pour rien, la Corse pourrait même y perdre au change, car son
statut politique actuel lui permet déjà d’aller bien au-delà de ce
qui sera prévu. Des fois qu’on lui concocte un petit retour en
arrière, il n’y a pas que les esprits dérangés qui se mettre à y
penser. Ecoutons ce qu’en pense justement Michel Leccia pour le
collectif Parlemu Corsu. (écouter
ici)
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Alta Frequenza, Unità Naziunale
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