Le
18 mai 2008 :
(12:59
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Anti-Corse habituel) Quatre
départements sont particulièrement touchés: Paris, Rhône, Nord et
Moselle, alors que dans de nombreux départements ruraux, les TOM-DOM
et la Corse aucune agression n'est signalée. "En Corse, cela ne veut
pas dire que l'homosexualité est acceptée, mais que la pression
homophobe est tellement forte que les homosexuels sont transparents,
invisibles", estime M. Lizé.(source
AFP)
Voici ce qu'on peut lire sur
internet dans différents articles et dépêches de presse qui traite
d'un rapport sur l'homophobie en France. En effet ce rapport
démontre que l'homophobie ne recule pas en France, bien au
contraire. Et comme en Corse aucune agression d'origine homophobe
n'est recensée, c'est uniquement parce qu'en Corse, les Corses
exerceraient un pression homophobe "culturelle?" qui obligent les homos
à se cacher.
Par contre aucune raison n'est
présente pour expliquer qu'aucun acte homophobe n'existe dans les
Dom Tom et dans les départements Ruraux. Le président de
SOS-Homophobie ne s'explique que sur la Corse et uniquement la
Corse. CQFD ?
C'est bien connu les corses sont
racistes, violents, terroristes, assassins... et homophobes.
Voici la réponse via un mail du
co président de SOS Homophobie que nous avons réceptionné le 26 mai
2008 :
Bonjour,
J'ai pris connaissance de votre article et je dois vous exprimer
tous mes regrets que vous ayez vécu la dépêche de l'AFP comme
stigmatisante.
Il y a eu une erreur de retranscription de mes propos. Si la dépêche
AFP énonçait : "
Quatre
départements sont particulièrement touchés: Paris, Rhône, Nord et
Moselle, alors que dans de nombreux départements ruraux, les TOM-DOM
et la Corse aucune agression n'est signalée.
"En Corse, cela
ne veut pas dire que l'homosexualité est acceptée, mais que la
pression homophobe est tellement forte que les homosexuels sont
transparents, invisibles".
Ce ne sont pas exactement les propos que j'ai tenu lors de notre
conférence de Presse. Ils ont en fait été résumé et, du coup, le
sens a été changé.
J'ai expliqué que nous avions cherché à savoir pourquoi nous avions
moins d'appels en provenance de certaines zones géographiques et
qu'après avoir pris contact avec des personnes homosexuelles ou
impliquées dans la lutte contre les discrimination dans ces
départements, il nous avait été rapporté que "la pression homophobe
est tellement forte que les homosexuels sont transparents,
invisibles". Mais je parlais bien des trois zones et non d'une
seule. J'ai même par ailleurs notifié ensuite que nous avions une
certaine similitude de constat pour les banlieues des grandes
villes.
J'ai ensuite fait remarquer que l'on pouvait sans doute appuyer
cette analyse par le fait qu'il n'existe, dans ces zones
géographiques aucune association conviviale ou militante
homosexuelle et que les personnes qui ont tenté, en vain, de le
faire et que nous avons rencontrées ont confirmé la difficulté
d'être visible sur ces territoires.
Notre association, profondément attachée au respect des différences
de chacun, ne s'est effectivement pas reconnue dans la dépêche
tronquée de l'AFP.
Cordialement
Jacques Lizé
Co président
SOS homophobie
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE
Vos
réactions sur cet article ici :http://forucorsu.unita-naziunale.org/portal.php |