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Jean-Christophe Angelini, leader du PNC (*) : “Nous pouvons nous retrouver face un assassinat politique”

Le 23 mai 2008 : (12:59 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Presse Française France Soir)  FRANCE-SOIR. Des menaces contre Jacques Séguéla, puis maintenant l’attentat contre la villa d’un gendarme, comment analysez-vous la situation actuelle ?
JEAN-CHRISTOPHE ANGELINI.
Depuis quelques semaines, le contexte s’est tendu. La naissance d’un nouveau mouvement clandestin, le « FLNC 1976 », génère forcément de nouvelles actions violentes. Nous craignons que la conjonction d’un comportement de l’Etat qui n’est pas marqué par une grande compréhension et de la radicalité de certaines franges de clandestins nous conduise à des actions très dures, voire extrêmes.

De quelles actions extrêmes parlez-vous ?
On a vu en Corse, sur les vingt ou trente dernières années, que chaque fois que la situation se détériore ici, nous pouvons nous retrouver face à un attentat très dur ou à un assassinat politique du type Erignac. Aujourd’hui, ce risque n’est pas à rejeter.

Où en est le dialogue entre les nationalistes et l’Etat ?
La Corse est en pleine évolution politique. Il y a une volonté de dialogue très forte au sein de l’assemblée territoriale entre toutes les forces politiques. On constate l’émergence au sein même du mouvement nationaliste d’une famille exclusivement centrée sur le combat public et démocratique. Elle souhaite un vrai projet pour la Corse. De l’autre côté, on a un Etat qui fait la sourde oreille à nos préoccupations.

Pourquoi avez-vous refusé d’être présents lors de la venue de Michèle Alliot-Marie en Corse ?
Il y a deux raisons. La première, cette visite était très mal préparée. Nous n’avons été prévenus qu’à 24 heures de l’arrivée du ministre. La seconde, nous n’avons pas senti une volonté nette d’aborder les sujets qui fondent le problème corse. Cela étant, ce n’est en aucune façon une position définitive et un blocage de principe au dialogue. Nous sommes favorables à une démarche comparable à ce que l’on a connu dans le passé avec le processus de Matignon. J’attends de l’Etat qu’il nous adresse un signe fort.

(*)
Partitu di a Nazione Corsa.

 Source : Edition France Soir du vendredi 23 mai 2008 n°19804 page 5

Source photo : France soir, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  France soir, Unità Naziunale

© UNITA NAZIUNALE

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