Le
31 octobre 2008 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) En
début de semaine, des policiers se sont
présentés pour la 6 ème fois en quelques mois chez ce militant
patriotique, ils ont menotté son fils et n'ont de cesse que de
vouloir entendre son épouse au commissariat en la harcelant au
téléphone. Perquisition, fouilles, et mise en condition habituelle.
Un rassemblement sous haute surveillance policière
avait eu lieu sans aucun incidents, puis une conférence de presse de
Corsica Libera, CAR, Cuscenza Viva et Aiutu patriottu dénonçait
l'acharnement répressif d'une certaine police tout en apportant un
soutien indéfectible à Michel Terrachon et à sa famille.
(source site rinnovu.com) Ce vendredi 30 octobre, le commissariat de Bastia est
bunkerisé (barrières métalliques, une dizaine de fourgons collés aux
grilles, effectifs impressionnants), alors que Michel Terrachon doit
se rendre à son contrôle judicaire ordinaire vers 18 heures, comme
il l'a toujours fait.
Il est tranquillement accompagné de sa famille et de quelques
camarades. Une caméra de Fr 3 est là.
Il pleut de plus en plus.
Gagnés par la paranoïa, et une agressivité totale,
des gendarmes mobiles en tenue de combat bloquent l'étroit passage
pour accéder à l'entrée, malgré les explications, en particulier
celles de Paul Félix Benedetti pour dire que Michel, à ses côtés,
souhaite rentrer seul calmement et dignement. Leur agressivité se
déchaine rapidement sans la moindre "sommation", car visiblement il
n'y a pas d' autre consigne que le célèbre "personne ne passe" : gaz
aveuglant et paralysant en plein visage, tabassage de la famille et
dispersion de tout le monde en quelques minutes !
La fille de Michel est sérieusement en état de choc
allongée au sol, les pompiers sont appelés, elle est transportée à
l'hôpital, ainsi qu'un jeune camarade. Le commissariat est bloqué
par des cordons bouclier en avant, et Michel n'a pu y pénétrer.
Voici le bilan surréaliste des actions de l'ordre
trouble qui règne en ce moment.
Auparavant dans une déclaration télévisée, Paul Félix
Benedetti pour Corsica libera avait pris à témoin les médias et les
autorités en "demandant le départ
hors de Corse de ceux qui harcèlent Michel Terrachon et sa famille
dans un esprit de vengeance par rapport aux évènement de Lavasina au
lieu d'effectuer une simple mission de service public."
Il convient de se rendre demain au centre hospitalier
prendre des nouvelles de tout le monde.
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE
Vos
réactions sur cet article ici :http://forucorsu.unita-naziunale.org/portal.php |