Le
4 septembre 2008 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
Pendant que Nicolas Sarkozy donne toutes les
garanties policières et judiciaires à son ami Clavier, ses ministres
continuent les poches pleines, à pavaner et nous faire croire
qu'ils dissertent - espèces sonnantes et trébuchantes - sur l'avenir
de la France le temps d'un repas bien arrosé dans un restaurant très
particulier...
Et oui la France
c'est ça : une république bananière comme il en pue quelque part sur
cette pauvre terre...
A quant tout ce foutoir dehors?
Hortefeux et Amara en goguette chez un employeur de clandestins
Le Canard Enchaîné du mercredi 3 septembre 2008 – Didier Hassoux
Comme
tous les bons élèves de la Sarkozye,
Brice Hortefeux
et
Fadela Amara
ont pris soin de bien préparer leur rentrée. Le ministre de
l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du
Développement solidaire (ouf !) et la secrétaire d’Etat chargée de
la Politique de la ville ont conjointement animé, les 22 et 23 août
dernier, un «
séminaire ministériel
». Ce sommet s’est tenu en Auvergne. «
Brice
» est conseiller régional du pays des volcans et «
Fadela
» a été conseillère municipale (socialiste) de Clermont-Ferrand.
Situé sur la commune de Thuret (Puy-de-Dôme), le château de la
Canière – «
le plus beau quatre
étoiles, le plus raffiné de la région
», d’après la publicité – était l’endroit idéal pour accueillir les
ministres et leur suite.
Une quarantaine
de convives pour une note totale de 20 000 euros.
Ces messieurs-dames se réunissaient afin de trouver un «
langage commun
» sur l’immigration. Comment dit-on
‘’sans-papiers’’
en bougnat ?
Ils ne pouvaient pas mieux tomber. Le gérant de la Canière est en
effet mis en examen pour travail illégal, travail dissimulé et abus
de biens sociaux.
Une vie de château
Au
printemps dernier, pour « rafraîchir » l’imposante demeure du XIXème
siècle, ses 47 chambres (de 90 à 525 euros la nuit), son restaurant
de 70 couverts et son parc de 8 hectares, le tenancier a fait appel
à un bataillon de d’une trentaine d’ouvriers polonais. Tous employés
au noir, payés en liquide.
« Lorsqu’ils
l’étaient !
précise un enquêteur,
pour moi, ce sont des
esclaves.
»
Les
travailleurs clandestins ont été priés par la gendarmerie locale
d’aller se faire exploiter au-delà des frontières de l’Hexagone. Le
gérant, lui, a été placé en garde à vue, puis en détention
provisoire, avant d’être remis en liberté sous contrôle judiciaire,
moyennant – tout de même – une caution de 150 000 euros. La justice
soupçonne aussi l’utilisation d’argent d’origine douteuse. Chez les
enquêteurs, on ajoute : «
C’était étonnant de
voir M. Hortefeux et Mme Amara venir au château. L’un et l’autre ne
pouvaient pas ne pas être au courant des investigations en cours.
» L’enquête est en effet ouverte au tribunal de Riom depuis début
2008 : «
La Chancellerie est
donc naturellement au courant, la préfecture aussi.
»
Tout
comme les élus locaux, puisque
la restauration
du château s’est faite, en partie, aux frais des contribuables
auvergnats
: le conseil régional a décidé, en avril 2006, de financer la
rénovation de l’édifice à hauteur de 110 000 euros. Ila également
accordé au gérant deux «
avances remboursables
».
l’une de 45 000 euros, l’autre de 42 600. Des subventions votées par
Brice Hortefeux, conseiller régional non clandestin.
Posté par werdna à 00:09 -
Train de vie de l'Etat
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