Le
4 septembre 2008 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse -
Discours colonial) « Avant même que
s’ouvre à l’Assemblée de Corse le débat qui va lui être consacré, le
projet de Plan d’Aménagement et de Développement durable de la
Corse fait l’objet d’une attaque sans précédent de la part de
certains mouvements politiques, d’associations diverses et de
groupuscules professionnels de la contestation et de l’agitation.
Il y a là des
organisations extrémistes qui ont engagé une opération médiatique
d’envergure avec leurs méthodes habituelles : la désinformation,
l’intoxication, la caricature, la diffamation, la menace et la force
brutale. Cette offensive a un objectif affiché : obtenir le retrait
pur et simple du projet présenté comme un crime à l’égard de la
Corse et de ses intérêts. Elle a en réalité d’autres motivations.
D’une part, empêcher que le débat ait lieu et faire perdurer la
situation actuelle sur le littoral, qui, avec ses imprécisions et
ses contradictions, est un de leurs terrains privilégiés
d’intervention, un de leurs « fonds de commerce ». D’autre part, et
surtout, récupérer tous les militants qui les ont quittés pour
rejoindre des mouvances plus modérées, et reconstituer leurs forces
après la déroute des municipales et avant les prochaines
territoriales.
Il y a ensuite
les ayatollahs verts et les prêtresses de la Nature vierge, qui,
avant même de savoir ce que contenait le projet de PADDUC, le
condamnaient, car, n’étant pas préparé par eux, il ne pouvait
forcément que favoriser la bétonisation, la spéculation, la
spoliation… Aujourd’hui le document est public et ils tentent, à
grand renfort de contre-vérités, d’affirmations douteuses et
d’exceptions érigées en règle, de persuader l’opinion publique que
ce document serait une abomination, un « crime contre Nature ». Ils
veulent ainsi empêcher les citoyens de se rendre compte par eux
mêmes de ce qu’est la réalité du PADDUC. Or cette réalité est bien
éloignée de ce que prétendent ces « fantasmeurs ». Il y a enfin les
habituels censeurs et donneurs de leçon qui, pour avoir toujours
vingt ans, se croient encore en mai 1968. Leur vision simpliste de
la société, qui ne comprendrait que des bons et des méchants, des
voleurs et des volés, ne convainc plus que les frustrés et les
envieux.
Dans les jours
et les semaines qui viennent, chaque critique ou accusation aura sa
riposte, claire et précise. Le débat devant l’Assemblée de Corse
aura bien lieu. L’enquête publique sera organisée. Chaque citoyen
aura la réponse aux questions qu’il se pose.
Par ailleurs,
toute diffamation aura sa suite judiciaire. Car certains, au mépris
des droits de l’Homme qu’ils prétendent défendre, n’hésitent plus à
mettre en cause personnellement les responsables régionaux, leur
honneur et leur probité. Mes amis Camille de ROCCA SERRA et Jérôme
POLVERINI, comme moi-même, nous n’avons certainement pas de compte à
rendre sur ce que nous sommes et faisons dans notre vie privée, car
nous n’avons à rougir de rien. Ceux qui nous apportent massivement
leur confiance le savent bien et ne sont sûrement pas troublés par
les allégations de gens qui n’ont jamais osé affronter le suffrage
universel.
C’est ainsi que
les ayatollahs prétendent qu’un terrain de 1 000m2 réservé comme
constructible dans la pinède de Calvi, va servir à une opération
immobilière : en réalité il va permettre de créer un centre pour la
Jeunesse… Ils accusent Camille de Rocca Serra de spéculation
immobilière à Porto-Vecchio : il n’a fait qu’aménager, en respectant
la loi littoral, une propriété héritée de son père et de ses
ancêtres… Quant à Jérôme Polverini, il est depuis longtemps
propriétaire des biens que certains pointent du doigt.
Enfin, je
précise que j’ai confié la préparation de la partie du PADDUC
consacrée au littoral à Stéphanie Grimaldi, non seulement en raison
de ses compétences avérées, mais aussi parce qu’elle est un élu de
l’intérieur, donc parfaitement neutre. Toutes les dérives de ces
jours derniers sont graves : cela sent le procès en sorcellerie ou
rappelle des périodes sombres de l’histoire récente de l’Europe…
Mais que chacun
se rassure : personne ne pourra empêcher qu’au final le PADDUC soit
ce que la majorité des Corses et de leurs représentants légitimes
auront voulu qu’il soit : un plan au service du vrai développement
de la Corse, et des vrais intérêts des Corses. Un plan forgé dans la
concertation dès l’origine, et adopté dans le respect de la
démocratie ; et non pas un plan imposé par la force. »
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