Le
26 janvier 2009 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte internationale)
Le pouvoir colonial français
s’apprête à réprimer les travailleurs, la jeunesse, le peuple de
Guadeloupe avec leurs organisations.
A l’appel de 47 organisations
syndicales, politiques, d’associations de consommateurs,
d’associations populaires et culturelles un mouvement de grève
générale a commencé le 20 janvier 2009, exprimant ainsi le
mécontentement général des masses laborieuses, un ras le bol général
contre les souffrances auxquelles elles sont confrontées.
C’est ainsi qu’une manifestation à
rassembler plus de 25 000 personnes dans les rues de Pointe à Pitre(
Ville principale du pays).
Dans la plate-forme de
revendications adressée au patronat, aux élus, au représentant de
l’Etat, les travailleurs et le peuple demandent, en autres :
- le relèvement
immédiat et conséquent des salaires, du minima vieillesse, des
minima sociaux. Sachez qu’en Guadeloupe plus de 100 000 personnes
vivent en dessous du seuil de pauvreté sur une population d’environ
450 000 habitants.
- la défense et la
création d’emplois, la formation notamment pour la jeunesse.
- la défense et le
développement de la production.
- la défense et
l’amélioration du droit et des libertés syndicales.
- la baisse des loyers
Les patrons et les élus, au nom de
la crise, ont déjà manifesté leur volonté de ne pas satisfaire ces
revendications avant même d’ouvrir les négociations.
Ils demandent aux travailleurs «
d’être raisonnables, de rependre le travail »
Le patronat s’apprête à lockouter en
pensant affamer la population pour créer des affrontements et
demander au pouvoir colonial de réprimer. C’est ainsi que plusieurs
centaines de forces de répression sont arrivés en Guadeloupe il y a
quelque jours, armés jusqu’aux dents
Chers camarades, Chers amis,
Le spectre de mai 1967 est
perceptible quand l’Etat français a assassiné plus de 100
guadeloupéens suite à une grève dans le bâtiment pour après accorder
25 % d’augmentation de salaire contre 2,5 réclamés. Toujours le même
scénario ils demandaient aux travailleurs en grève d’être
raisonnables, de reprendre le travail.
Au nom du droit des travailleurs et
du peuple de Guadeloupe à se battre pour leurs légitimes
revendications nous faisons un appel à la solidarité internationale
Secrétaire général
Elie Domota
le
préfet Desforges parle et que plus personne ne l'écoute... il
interdit les défilés, dimanche ils sont 10 000 dans les rues de
Pointe-à-Pitre. il réquisitionne 18 stations-service, elles
refusent d ouvrir... Bel exemple, non ?
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE
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