Le
18 juin 2009 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte internationale)
Dans l’affaire concernant le barbouillage d’un
panneau « Pays de la Loire » à Nozay, Jonathan et Josselin qui
avaient été interpellés le 15 novembre dernier, passaient devant le
tribunal de Nantes, hier, mardi 16 juin, pour dégradation de bien
public. Ils étaient défendus par Maître Lemoigne. Le procureur a
requis 200 euro d’amende avec sursis, le délibéré aura lieu le 1er
septembre 2009.
Une cinquantaine de
personnes, de différentes organisations politiques, et notamment le
conseiller municipal de Saint-Herblain Jacques Caillaud, se sont
rassemblés mardi 16 juin pour soutenir les deux militants. Ceux-ci
sont restés sur leurs positions recueillies durant leurs dépositions
et n’ont pas reconnus être les auteurs des faits. Cependant, ils ont
rappelés toute la légitimité qu’ils trouvaient à la résistance
non-violente contre la propagande des PdL par le barbouillage, ils
ont rappelés et dénoncés l’absence de démocratie sur le problème de
la partition de la Bretagne.
Ce jour-là, Jonathan et Josselin — qui se rendaient à Rennes pour
une manifestation — ont décidés de s’arrêter près du panneau
barbouillé pour le prendre en photo. Le juge a insisté sur le fait
que la bombe de peinture ramassée près du panneau et retrouvée en
leur possession constituait un élément incriminant, que s’ils
étaient vraiment innocents ils n’auraient pas pris le risque de
ramasser la bombe. S’ils l’ont ramassée, c’est « que ça peut
toujours servir » ont-ils répondu.
Les 2
militants ont profité de ce procès pour rappeler et dénoncer :
- l’acharnement répressif qu’il y avait à
l’encontre des militants du collectif 44=Breizh en ce moment (et
de bien d’autres mouvements),
- les lourdes condamnations contre les six
militants comparus en février dernier,
- les convocations nombreuses et abusives au
commissariat ou à la gendarmerie,
- les arrestations ciblées et sans motifs de la
journée du 25 avril,
- la procédure lancée à leur encontre le 4
janvier 2009, soit quelques jours après l’arrestation de six
autres militants de 44=Breizh dans un dossier qui aurait pu
faire l’objet d’une simple main courante, et qui leur a valu de
comparaître ce jour.
Maître Lemoigne a
plaidé la relaxe, en rappelant notamment qu’il n’y avait pas de
partie civile constituée pour cette affaire.
Après les réquisitions
du procureur, les accusés ont souhaités une nouvelle fois rappeler
les motivations politiques qui leurs valaient de comparaître, en
rajoutant au micro « Vive la Bretagne Réunifiée ! Naoned e Breizh
! », avant de sortir sous les applaudissements d’une salle acquise à
la Bretagne unie !
Source photo :
44 BREIZH, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE
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