La Lutte de Libération Nationale, c'est l'occupation constante de tous les terrains qui concernent la Lutte Institutionnelle, la lutte de masse et la lutte armée.
  Accueil La Lutte en Vidéos Archives de la LLN La Lutte en Audio

La Lutte en photos

Contactez Unità Naziunale    
 


Les archives de la LLN en ligne sur corsicainfurmazione.org

Offrez un produit
Generazione76




Empêcher le clic droit
Empêcher la sêlection du texte

 

Revue de presse - Procès Yvan Colonna Acte II - Exclusif: l'expertise qui favorise Yvan Colonna

Le 6 mars 2009  : (13:00 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) Une tentative de dérobade  : Dans une semaine, le commandant Georges Lebbos, le flic qui a fait plonger Yvan Colonna dans le meurtre du préfet Erignac, doit comparaître devant la Cour d'assises spéciale de Paris. A son corps défendant. Le commandant Lebbos, 50 ans, a en effet tenté de faire valoir une profonde dépression pour éviter de se retrouver de nouveau à la barre après une expérience traumatique lors du premier procès de Colonna en novembre-décembre 2007.

Un pedigree chargé
Lors de sa première comparution, il était apparu que le flic avait utilisé ses pouvoirs d'enquête lors de la cavale de Colonna pour faire rechercher sa compagne qui venait de le quitter.
Il a depuis été mis en examen pour « faux », ce qui pour un flic peut valoir la Cour d'assises.
L'enquêteur a également été condamné pour violences conjugales.
Ce pedigree chargé avait été largement débattu à la barre de la Cour d'assises lors du premier procès par la défense de Colonna.
Elle entendait ainsi montrer que les aveux recueillis par un flic déloyal et violent n'avaient aucune valeur.

Une sensibilité d'enfant
« A l'évocation du procès, Georges Lebbos passe à plusieurs reprises des sanglots sans larmes à un discours pratiquement normal mais avec une labilité émotionnelle qui ressemble à celle d'un enfant », note l'expert psychiatre commis par le président de la Cour d'assises pour déterminer si vraiment l'état psychologique de l'ancien policier de la DNAT, la division nationale anti-terroriste, l'empêchait de venir témoigner.

Ce que dit l'expert
Pour le déterminer, le Docteur Paul Bensussan, psychiatre expert agréé par la Cour de cassation, s'est entretenu pendant trois heures avec le flic.
Voici en exclusivité, la substantifique moelle du rapport du toubib commis par la Cour d'assises qui estime finalement qu'il n'y a pas de « contre-indication psychiatrique absolue » à la comparution de l'ancienne star de la police anti-terroriste, le 13 mars prochain.

Une carrière de flic en queue de poisson
Le document du psy retrace d'abord la carrière de ce policier responsable de la garde-à-vue de Didier Maranelli, le premier membre du commando à citer Yvan Colonna comme le tueur de préfet.
Ancien étudiant en math sup et math spé, Georges Lebbos a obtenu une licence de physique avant d'entrer dans la police en 1982. Père de deux filles âgées de 19 et 17 ans aujourd'hui, Lebbos a d'abord travaillé dans le contre-espionnage à la DST avant d'intégrer la DNAT.
Après l'arrestation d'Yvan Colonna, Lebbos a poursuivi sa carrière aux Renseignements Généraux (RG), toujours brillamment noté par ses supérieurs.
Mais l'été dernier, le commandant Lebbos, qui postulait à un poste à la DCRI (direction centrale du renseignement intérieur, issu de la fusion DST-RG), le nouveau FBI à la française, a été sèchement recalé.
Le commandant Lebbos a très mal vécu cette dégradation. « J'ai été balayé, avoue-t-il à son psy. On m'a shooté en sécurité publique ».
Le policier a en effet été affecté dans un placard pas très doré, à la sureté urbaine du commissariat de Viroflay dans les Yvelines. Autant dire, à la circulation.
Pour un as du renseignement, ça fait mal.

« je ne veux plus entendre parler des Corses »
Sous Prozac puis Séropam depuis octobre 2008, Georges Lebbos a maintenu devant l'expert-psychiatre son refus de revenir témoigner devant les assises : « Je n'irais pas. Je préfère sauter par la fenêtre. Je ne veux plus entendre parler de Colonna, ni des Corses ».

Une comparution a huis-clos ?
Dans son diagnostic final, l'expert-psychiatre estime néanmoins que le commandant Lebbos est « loin d'un état dépressif majeur ». « L'anxiété prédomine sur la tristesse » et « le vécu persécutif l'emporte sur la culpabilité ». Le sujet présente « plus de panique et d'écœurement que de dépression à proprement parler ».
Mais le docteur Bensussan, qui évoque dans son rapport des risques de suicide par absorption médicamenteuse, préconise tout de même la comparution de l'ancien enquêteur anti-terroriste, éventuellement à huis-clos.
Pour éviter le traumatisme des retombées médiatiques dans les journaux du lendemain.
Une solution « douce » que le président Wacogne a pour le moment écartée: s'il vient, le commandant Lebbos sera donc livré tel quel aux assauts sans pitié de la défense d'Yvan Colonna.

Source article ici : Nouvel Observateur / Olivier Toscer

Dossier Yvan Colonna : lire tous les articles ici
Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  Unità Naziunale

© UNITA NAZIUNALE

Vos réactions sur cet article ici :http://forucorsu.unita-naziunale.org/portal.php

 

 
 

Aidez les prisonniers politiques
Cliquez ici->

<-Cliquez ici

Sustenite i patriotti incarcerati

 

Comment publier cet article sur vos forums, sites, blogs...

Comment publier votre communiqué, votre article, vos photos...

Merci de lire ici