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CORSICA LIBERA : Conférence de presse et distribution de tracts pour dénoncer la vidéo surveillance

Le 17 mars 2009 : (13:00 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) Corsi a Libera sezzione Aiacciu a procédé a une distribution de tract dans la rue fesch après avoir tenue une conférence de presse rapide devant la mairie de Simon Renucci.

Voici le texte du tract :

 La ville d’Aiacciu a investi en 2006 plusieurs millions d’euros pour la mise en place sur l’espace public d’un système de vidéo surveillance.

Présentées comme le moyen de gérer les accès a la rue Fesch, ces caméras ont pour réel objectif de contribuer à mettre sous surveillance l’ensemble du centre ville, dans un secteur ou rien ne justifie cette atteinte à la vie privée des citoyens.

Elles viennent en complément de la mise sous surveillance électronique du centre ville réalisée par le ministère de l’intérieur dans le cadre du projet Acropol, a l’époque ou Chevènement était ministre de l’intérieur.

Le fonctionnement de la vidéosurveillance à laquelle sont affectés 15 agents municipaux, représente un cout annuel qui avoisine les 400.000 euros, a la charge du contribuable ajaccien.

Ces sommes considérables seraient mieux occupées par ailleurs dans une ville ou bien des équipements publics font défaut.

·        Corsica Libera dénonce cette véritable atteinte aux libertés, qui est ici le fait d’une municipalité de gauche, dont la représentation nationale a pourtant constamment pris position contre la vidéosurveillance, notamment avec un recours au conseil constitutionnel.

·        Corsica libera dénonce l’utilisation a des fins répressives de ces installations ouvertes sans contrôle aux services de la police et qui font participer financièrement les ajacciens à un système qui constitue une atteinte à leurs libertés.

·        Corsica libera demande au très humaniste député maire de gauche et a sa majorité de s’expliquer quant aux conditions d’utilisation de ces installations, qui, au delà des nationalistes pourraient être utilisées contre toute manifestation qu’elle soit politique ou syndicale.

 

La ville d’Aiacciu a investi en 2006 plusieurs millions d’euros pour la mise en place sur l’espace public d’un système de vidéo surveillance.

Présentées comme le moyen de gérer les accès a la rue Fesch, ces caméras ont pour réel objectif de contribuer à mettre sous surveillance l’ensemble du centre ville, dans un secteur ou rien ne justifie cette atteinte à la vie privée des citoyens.

Elles viennent en complément de la mise sous surveillance électronique du centre ville réalisée par le ministère de l’intérieur dans le cadre du projet Acropol, a l’époque ou Chevènement était ministre de l’intérieur.

Le fonctionnement de la vidéosurveillance à laquelle sont affectés 15 agents municipaux, représente un cout annuel qui avoisine les 400.000 euros, a la charge du contribuable ajaccien.

Ces sommes considérables seraient mieux occupées par ailleurs dans une ville ou bien des équipements publics font défaut.

·        Corsica Libera dénonce cette véritable atteinte aux libertés, qui est ici le fait d’une municipalité de gauche, dont la représentation nationale a pourtant constamment pris position contre la vidéosurveillance, notamment avec un recours au conseil constitutionnel.

·        Corsica libera dénonce l’utilisation a des fins répressives de ces installations ouvertes sans contrôle aux services de la police et qui font participer financièrement les ajacciens à un système qui constitue une atteinte à leurs libertés.

·        Corsica libera demande au très humaniste député maire de gauche et a sa majorité de s’expliquer quant aux conditions d’utilisation de ces installations, qui, au delà des nationalistes pourraient être utilisées contre toute manifestation qu’elle soit politique ou syndicale.






 

 

 

Voici le texte de la conférence de presse

Installée sans concertation, la vidéosurveillance a été mise en place dans une partie de la voie publique d’Aiacciu, officiellement pour permettre de gérer les accès a la rue Fesch.

Toutefois, ce n’était pas la seule préoccupation de cet investissement, puisque, lors des débats, certaines interventions de la majorité municipale avaient clairement laissé entendre qu’il s’agissait aussi d’utiliser ces installations pour « éviter les dégradations de bâtiments publics ».

La municipalité de gauche d’Aiacciu, et son très humaniste député maire ont engagé pour cette affaire des millions d’euros de crédits publics qui auraient mieux été employés par ailleurs.

La seule gestion des accès la rue Fesch a créé ainsi une dépense permanente de plus de 400.000 euros supportés annuellement  par les ajacciens pour la seule paye des 15 agents affectés officiellement à la gestion des plots d’entrée et de sortie de la rue Fesch et pour l’entretien des installations.

Une telle disproportion entre les moyens mis à la charge du contribuable et l’objectif recherché est de nature a susciter de légitimes interrogations.

Il s’agit là d’une première tranche d’un vaste programme généreusement financé par l’Etat, qui visait à l’origine à mettre sous vidéo surveillance :

- Les accès de la rue Fesch

- Les abords de l’hôtel de ville

- La rue Lorenzo Vero

- Le port Charles Ornano

- Les abords de la salle des congres

- Les abords de la direction générale des service techniques

- Les abords de la bibliothèque municipale

- Les abords du musée Fesch

- Les abords de la place des Palmiers.

- Les abords de la place du Diamant

- Les abords du boulevard Sampiero

- Le centre technique municipal

- Le centre technique municipal provisoire

- Le parc auto

- La pépinière

soit une grande partie de la ville.

Si l’essentiel de ce vaste programme n’a pas été réalisé, une partie est actuellement en place.

Elle est venue compléter un très gros investissement impulsé par l’Etat avec le projet Acropol, à l’époque ou Chevènement était ministre de l’intérieur, avec les communications sécurisées et un système de surveillance électronique dont Aiacciu avait eu la primeur, après Paris et Lyon.

Cette curieuse politique de développement de la vidéosurveillance est le fait d’une municipalité « de gauche », dont la représentation nationale avait pourtant fait sur le sujet un recours auprès conseil constitutionnel.

Elle correspond en tous points à la politique sécuritaire du gouvernement Sarkozy, dont nous rappelons que la venue en Corse s’est accompagnée d’une mise en état de siège de notre ville sans aucune remarque de la majorité municipale, qui approuvait certainement les méthodes musclées de l’état face a la contestation nationaliste.

Elle répond en tout points aux injonctions répétées de la Ministre de l’intérieur sur le sujet.

 

Il apparaît aujourd’hui que cet investissement et son coût de fonctionnement énorme sont disproportionnés eu égard aux objectifs officiellement assignés, et que la seule explication rationnelle de cette opération serait éventuellement la lutte contre la délinquance.

Or nous faisons observer que si la ville connaît de graves problèmes de drogue en particulier, sur lesquels les autorités sont muettes et inactives, ce n’est certainement pas dans le quartier de la rue Fesch que ces problèmes se posent avec le plus d’acuité.

  • La réalité, c’est que l’on a voulu par cette opération mettre en place les conditions d’une surveillance policière accrue sur les quartiers du centre ville, a proximité de la préfecture.
  • La réalité, c’est que la police peut a tout moment venir regarder les bandes vidéo, pour les utiliser non pas contre la grande délinquance contre laquelle elles sont inopérantes( comme le démontre le dernier assassinat commis dans la rue Fesch, sous les caméras), mais par exemple, lors de manifestations, qu’elles soient le fait de nationalistes, ou de syndicats et autres.
  • La réalité, c’est que les élus municipaux de la majorité ont ainsi mis en place un système qui fait d’eux des supplétifs de la répression, le tout aux frais des contribuables ajacciens.
  • La réalité, c’est qu’une part importante des impôts payés par les ajacciens est utilisée pour renforcer la surveillance des allées et venues de tous les citoyens alors que rien ne justifie cette atteinte a la vie privée.


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Corsica Libera

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