Le 19 mars 2009 : (13:00 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)  Chaque jour qui passe confirme l'ampleur et la gravité de la crise qui pèse sur la population de l’île. Cette crise aggrave la situation sociale de la Corse où le coût de la vie est plus élevé qu’en métropole et les salaires les plus bas. Si les salariés du public et du privé, les retraités et les jeunes, les chômeurs, les r-m-istes, les sans emplois et les personnes en situation de précarité sont les premiers touchés, elle n’épargne plus l’ensemble de la Corse, où la majorité des petites entreprises sont surtout des structures familiales, touchant tous les travailleurs indépendants.

Il y a danger à laisser se poursuivre la mise en œuvre de la politique gouvernementale qui ne combat pas les racines de cette crise, mais l'alimente par ses choix antisociaux, préférant répondre aux aspirations du peuple corse par une répression quotidienne.

Ce n'est pas aux travailleurs et à la majorité des Corses de payer pour cette politique anti-sociale, basée uniquement sur le tourisme résidentiel ne rapportant qu’à quelques nantis et la mainmise des trusts sur notre économie, notre patrimoine et notre terre. La journée du 19 mars doit s’inspirer du mouvement aux Antilles, en Guyane et à la Réunion pour demander pour la Corse une autre politique prenant en compte ses intérêts collectifs et ses aspirations légitimes.

Corsica Libera sera présente lors de ces mobilisations à Bastia, Ajaccio, Porti-Vecchju et partout où auront lieu des mobilisations le 19 mars, pour exiger :

- l’augmentation des salaires,

-une baisse des produits de première nécessité,

-l’accès au logement et à la propriété des corses sur leur terre, pour -une meilleure organisation des transports, pour -une baisse des produits pétroliers,

-une réelle politique de l’emploi et la corsisation des emplois,

-le retrait du Padduc, véritable outil de dépossession des Corses sur leur terre,

-une réelle politique économique et sociale au profit de l’ensemble du peuple corse,

-la reconnaissance de ses droits sur sa terre.

La liste des revendications, loin d’être exhaustive, doit prendre en compte les légitimes inquiétudes des salariés, mais aussi de l’ensemble du peuple corse en s’élargissant au sein de la société dans une démarche rassemblant les salariés, les pêcheurs, les agriculteurs, les artisans, les petits transporteurs commerçants et entrepreneurs corses pour réaffirmer tous ensemble la nécessité d’une solution globale au problème corse

Corsica Libera

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