Le 21 octobre 2006 : Le comité de soutien, Cuscenza Viva, rapporte l'information suivante qui date du 13 octobre dernier : Martin OTTAVIANI, suite à une banale histoire de parloir, vient d'être transféré à la Maison d'arrêt de Villepinte où il est maintenu en quartier d'isolement.

Un membre de sa famille, prévenu tardivement, a effectué un pénible et coûteux voyage sans avoir la possibilité de le voir. Une fois de plus, l'état français par l'intermédiaire de l'administration pénitentiaire harcèle les prisonniers politiques. Martin, jugé et condamné, n'a rien à faire en Maison d'arrêt et son comportement en détention, admis jusqu'à présent comme exemplaire, ne justifie en rien sa claustration supplémentaire. Par ailleurs, l'état refuse toujours d'accéder aux nombreuses requêtes de rapprochement des détenus corses. Dans le même temps, le juge d'application des peines vient de confirmer que Monsieur Bernard BONNET, préfet hors cadre condamné pour des destructions illégales " en relation avec une entreprise terroriste " légale, restait en liberté malgré les dix mois de prison qu'il doit purger. " Quattrini e amicizia, rompenu le braccie a la ghjustizia ! (Source Site Cuscenza Viva)

Une décision importante pour les prisonniers politiques Alanu Ferrandi et Filipu Fabri, est attendue pour fin octobre. En effet en septembre 2006, ces deux militants corses ont reçu un avis favorable de la part des autorités pénitentiaires de la Centrale de Poissy à leur demande de rapprochement pour le centre de Casabianda (haute corse). Cette demande est conditionnée à une réponse positive de l'administration judiciaire. Espérons que cette réponse soit positive pour eux et pour tous les autres prisonniers politiques.

Source photo : Cuscenza Viva, Unità Naziunale, Archives du site.
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