Le
mercredi 22 août 2007 : (Corse - Lutte de Masse) A 18 heures, plus
d’une centaine de militants de Corsica Nazione Indipendente se sont
réunis à Palasca pour participer à une conférence de presse suite
aux événements de ces derniers jours dans ce village.
Jean-Guy Talamoni a précisé à plusieurs reprises que
cette conférence n’était pas destinée à mettre en accusation un
individu en particulier, mais à dénoncer le traitement médiatique de
cette affaire.
En effet, suite à un fait divers banal de droit
commun, les médias corses, mais également français, se sont
déchaînés pour donner une dimension politique à cette affaire, en
faisant passer un étranger installé depuis 40 ans à Palasca pour une
victime d’acte raciste, voire xénophobe, et mettre ainsi en
accusation à travers la communauté de Palasca, tout un peuple, le
peuple corse !
Or, l’affaire est en réalité tout autre et la
réaction du conseil municipal de Palasca en dit long sur les
agissements de ce forgeron. Après avoir condamné la destruction de
la forge, le conseil municipal a précisé par voie de presse la
genèse de cette affaire volontairement passée sous silence par le
forgeron, qui a jeté le « trouble et l’émoi dans la population du
village qui s’est sentie humiliée et insultée » par Martin Broomberg.
Lors de la conférence organisée à Palasca, un
habitant corse du village a livré la véritable version de ce qui
n’est qu’un fait divers et l’on a pu se rendre compte que le seul
racisme qu’il y avait dans cette affaire est un racisme… anticorse !
Il y a quelques semaines, un couple d’anglais qui
vient d’acheter une maison dans le village s’est plaint du carillon
du clocher de l’église, en demandant qu’il ne sonne que lors des
cérémonies et non pas toute l’année ( ! ). La lettre de plainte a
rapidement fait le tour du village et la voiture des Anglais a été
dégradée. Martin Broomberg qui avait construit un escalier pour ce
couple a alors décidé de prendre leur défense en insultant
l’ensemble des habitants du village à travers une lettre envoyée à
Corse Matin, et l’affichage sur les murs du village d’une autre
missive encore plus haineuse, insultante et provocatrice, dont voici
la teneur, publié dans le Corse Matin à la demande du conseil
municipal de Palasca qui voulait ainsi clarifier le débat et mettre
au courant l’ensemble des Corses des vrais propos de Martin
Broomberg : « Je suis écœuré par la lâcheté
de ce village… qui n’est riche que par ses étrangers, ses touristes,
ses passants, ses vacanciers et qui depuis que je ne le connais ne
sait lever le petit doigt pour défendre des victimes innocentes
d’actes dignes d’une barbarie débile d’un autre âge, ni pour
dénoncer en son sein les auteurs tels actes. Pauvre Palasca, tristes
palascais, signé Martin Broomberg, Palascais, pas fier de l’être. »
Cette violente diatribe d’un racisme anti corse
éloquent n’est pas sans rappeler, comme le soulignait Jean Guy
Talamoni lors de la conférence de presse, l’attitude et les
propositions d’Emile Zuccarelli et de son association « La Corse
dans la République » qui avait notamment proposé de faire venir
encore plus d’étrangers en Corse, pour faire à terme disparaître le
peuple corse. Le rapport Glavany proposait également de remplacer
tous les hauts fonctionnaires corses par des Français…
Source photo :
Marzulinu, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Marzulinu, Unità Naziunale
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