Le
22 octobre 2006 : Après les nouvelles intra muros, concernant Alanu
Ferrandi, Martin Ottaviani et Philippe Fabri, nous tenons à vous
informer de la "libération" de 4 prisonniers politiques sous
certaines conditions (bracelet électronique, interdiction de rentrer
en Corse, sous controle judiciaire strict).
Dumè
Tafani qui était incarcéré à Borgu pour une peine de 4 ans ferme
a retrouvé une liberté en conditionnelle avec l'usage du fameux
bracelet électronique.
Charles
Philippe Paoli, condamné à 6 ans de prison ferme et en
détention depuis Avril 2004, est en semi liberté sur Paris.
Jacques
Mosconi condamné à 4 ans de prison et en détention depuis
janvier 2004 est en semi liberté à Borgu
Olivier
Orsini condamné à 5 ans de prison et en détention depuis janvier
2004 est aussi en semi liberté à Borgu. Il rentre dormir a la prison
tous les soirs.
Il semblerait aussi que trois autres
condamnés retrouvent, dans les jours qui arrivent, une certaine
"liberté".
Il est évident que ces libérations
sont la conséquence de nombreuses années de prison, de détentions
abusives et de conditionnelles arrachées après des longues
procédures.
Ces libérations ne doivent pas faire
passer sous silences les dernières condamnations de jeunes corses
par une cours d'assise spéciale, le procès du mardi 24 octobre de
jeunes corses pour une manifestation de soutien aux marins de la
SNCM-STC, le procès d'Yvan Colonna et le procès à venir des 17
membres du FLNC des anonymes.
Ces libérations ne peuvent en aucun
cas faire oublier les détentions préventives abusives à rallonge que
subissent les prisonniers politiques corses, les instructions ou
l'on ne respecte pas le droit élémentaire du présumé innocent, le
non-rapprochement familial des condamnés définitivement (Une
vingtaine en France pour 3 à Borgu).
Le Comité Anti Répression s'engage
depuis des années dans l'intérêt des prisonniers politiques et leurs
familles comme beaucoup d'autres associations humanitaires présentes
en Corse et en France.
L'obtention du statut de prisonnier
politique sera un des axes politiques commun au CAR et A Riscossa
Paisana. Cette reconnaissance du statut politique sera la
reconnaissance de la lutte du peuple corse et la reconnaissance de
ceux qui résistent contre l'oppresseur.
Libertà !
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
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