Nous tenons à remercier toutes les personnes qui se sont impliquées dans cette lutte inégale et qui ont grossi nos rangs au fil des semaines, les personnes présentes à la manifestation du 29 juillet, celles qui ont signé la pétition, les internautes qui ont communiqué sur les différents forums, les comités de prisonniers politiques, la ligue des droits de l’homme, etc. Tout en saluant les initiatives des hommes politiques, nous remarquons qu’une démarche moins tardive aurait évité bien des souffrances à Dumè et surtout l’installation de séquelles graves et définitives.

La satisfaction procurée par l’arrêt rendu par la chambre d’appel n’altère en rien la détermination de la famille et du comité de soutien dans notre quête de vérité sur les circonstances de la défenestration.

Le combat continue, la seule victoire qui nous intéresse est celle qui mettra fin à la guerre inique que nous livrent les juges de la 14ème section et les services de la sous direction anti-terroriste.

La décision rendue par la chambre d’appel contre l’avis du Parquet général prouve que la justice peut fonctionner normalement lorsqu’elle n’est pas entravée par des considérations politiques revanchardes.

L’attitude du Juge Thiel remet en question l’existence même de ces juridictions d’exception qui instruisent uniquement à charge contre les prévenus en employant des méthodes contraires aux principes des droits de l’homme.

« Renoncer à sa liberté c’est renoncer à sa qualité d’homme, aux droits de l’humanité (…) Une telle renonciation est incompatible avec la nature de l’homme et c’est ôter toute moralité à ses actions que d’ôter toute liberté à sa volonté. » Jean Jacques Rousseau.

Le dossier consacré à Dumè Pasqualaggi sur Unità Naziunale

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