Le
25 novembre 2006 : Le Comité Anti Répression a organisé une
conférence de presse pour dénoncer une fois de plus une détention
abusive d'un militant politique corse par le pouvoir répressif et
colonial.
Christophe Giannesini avait été
interpellé en Janvier 2006 sur une prétendue implication dans la
conception d'une plaque commémorative du FLNC en hommage à Emile
Cortichiato,
militant du Front.
Suite à ces obsèques la famille et les
proches d'Emilie Cortichiato avaient été interpellé et mis en garde
à vue.
La plaque avait été volé par les
forces de répression qui continuaient un harcèlement sur la famille
d'Emile.
Ces hommages du "front" à un militant
lors de ses obsèques font partie d'une "tradition" militaire qui a
eu lieu dès le début des années 80 notamment lors de l'enterrement
de Stefanu Cardi, ou de l'hommage du FLNC
pour
Guidu Orsoni ou bien encore pour Ghjuvan'Battista Acquaviva.
Ces hommages avaient donné lieu à des
incidents entre les forces de répression et le peuple corse présent
à ces commémorations.
Dans
les années 90 pendant la guerre fratricide, les hommages en armes
des clandestins aux militants tombés sous les balles de leurs
anciens frères d'armes firent la "une" des journaux télévisés.
Quoi que plus légitime aux
militants du FLNC de rendre un ultime hommage à l'un des siens, fils
de cette terre et de ce peuple. Si nous acceptons cet état de fait
qu'il est interdit de rendre un dernier hommage à un frère de lutte,
c'est que nous avons capitulé sous le joug de l'oppression coloniale
et de sa répression.
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
l'arrabiatu, Unità Naziunale
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