Le
27 aout 2007 : De nouveau, de nombreux responsables et militants de
notre parti sont convoqués par les forces de police. L’objet de
cette convocation : la communication du FLNC Union des Combattants
lors des Ghjurnati di Corti 2007.
Cette convocation est proprement inadmissible : elle vise à
accréditer un lien organisationnel entre notre Parti et l’expéditeur
en question, lien qui tout naturellement n’existe pas. Elle vise
tout autant à déstabiliser la portée de nos propositions pour des
négociations politiques pour un règlement politique du FAIT NATIONAL
CORSE.
En
tant que militants responsables, ouverts et soucieux de l’avenir de
notre peuple menacé de disparition sur sa propre terre, nous ne
pouvons l’accepter.
La
vision indépendantiste que nous défendons ne peut se résumer à ces
quolibets qu’une certaine presse aux ordres nous assène depuis des
décennies, en même temps que, dans la plus pure tradition coloniale,
sont régulièrement mis en avant des clichés anti-corses qui
insultent notre peuple. Ceux qui veulent faire croire à une
radicalisation stérile du discours nationaliste sont en réalité ceux
qui, depuis toujours, s’opposent à la résolution, par la voie
politique et négociée, de la question nationale corse. Nous ne
sommes pas des radicaux obtus et encore moins des agitateurs
patentés, attachés à la défense d’on ne sait quel mythe…
Nous
sommes des militants nationaux dont la constance dans la lutte mais
également dans la volonté de dialogue ne peut être démentie par
quiconque.
C’est parce que nous défendons les droits historiques et usurpés de
notre communauté que nous sommes aujourd’hui dans le collimateur de
juges qui n’ont pour objectif que de neutraliser la voix de celles
et ceux qui préconisent une « autre Corse » tournée résolument vers
l’avenir.
Pourtant, inaccessibles à toute forme de découragement, nous
continuerons à avancer, portés par la force sereine que confère la
défense de l’idée juste : celle de la liberté et de l’indépendance
de la Nation.
La
défense du Peuple Corse est un droit international et universel,
reconnu par un grand nombre d’instances internationales. L’Europe
dans laquelle s’insère la France s’inscrit dans cette optique.
C’est la France, par ces méthodes répressives, qui s’enferme dans un
système oppressif de pensée unique, où la notion de peuple est
dévoyée au nom d’une prétendue citoyenneté républicaine française
qui ne nous concerne pas.
Nous n’avons donc pas de comptes à rendre quelles que soient les
mesures coercitives prises à notre encontre.
Nous
n’avons pas à nous justifier en ce qui concerne la simple diffusion
d’un message politique qui est régulièrement délivré depuis de
nombreuses années et dont nombre d’organes de presse retranscrivent
les données sans pour autant subir des pressions policières
d’intimidation.
C’est pour cela qu’aujourd’hui, publiquement, nous donnons la
teneur de ce que nous allons dire à celles et ceux qui ont la charge
de nous interroger :
En
tant que militants publics nous n’avons rien à déclarer !
Nous allons donc collectivement faire savoir aux inspecteurs de la
police politique que notre engagement politique connu et nos
propositions pour un règlement politique ne sauraient trouver pour
lieu d’aboutissement et de résonance les bureaux de la police
judiciaire ou de la section anti – terroriste.
Corsica
Nazione Indipendente
Source photo :
Marzulinu, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
CNI, Unità Naziunale
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