Le
28 mars 2007 : (Corse - Fraude électorale) A l'approche des
élections le bilan des inscrits sur les listes électorales ne choque
t il vraiment plus personne en Corse ?
Corse Matin donne le chiffre vertigineux de 212
924 personnes inscrites sur les listes électorales en Corse.
L'INSEE nous apprend que nous sommes quasiment 270 000 habitants. En
2002 il y avait 191 227 personnes inscrites.
Ces chiffres peuvent donner le vertige et annoncent
qu'en Corse voteront massivement, les nourrissons, les morts, les
colons, ceux qui sont inscrits sur plusieurs listes et tous ceux qui
ne vivent pas au moins 6 mois de l'année en Corse.
On ne comptera pas les personnes qui ne se seront pas
déplacées mais auront quand même voté.
On ne comptera pas non plus le vote par procuration
(Une simple attestation sur l'honneur de l'électeur suffit désormais
à établir la procuration.)
Mais
qui sont tous ces électeurs qui vont décider dans les prochaines
années du sort du Peuple Corse ?
Selon Alta Frequenza : " la progression
des inscrits sur les listes électorales sur le continent est
également très significative, la Corse reste toutefois au-dessus de
la moyenne nationale. La moyenne nationale est de +4,23%, tandis que
la moyenne en Haute-Corse est de +4,66%. La progression est surtout
spectaculaire dans le département de la Corse-du-Sud, où l’on
constate une progression de +5,87%. De ce fait, le département 2A
figure parmi les départements où la progression est la plus
importante.
Le ministère de l’Intérieur a qualifié cette
tendance de « significative », tout en considérant qu’elle reste
toutefois « habituelle » pour une année présidentielle."
Circulez y à rien à voir
Rappel des Us et Coutumes du CLAN : (site
investigateur)
En 1986, Emile était candidat député et son père
jean Zuccarelli encore maire de Bastia quand la totalité des
registres d'émargements de la ville firent falsifiés au bureau
centralisateur de la Mairie pour faire disparaître la trace d'une
soixantaine de fausses procurations. Cette falsification à la
chaîne, constatée notamment par un préfet encore tout ébahi, se
solda par l'annulation de l'élection et la modification de la loi
électorale: c'est depuis lors que chaque électeur en France est
amené a signer le registre d'émargement lui-même, pour empêcher que
ne se reproduise la technique des émargements «à la chaîne» des
services municipaux de la ville de Bastia!
En 1998, les « techniciens électoraux » de la
ville, malgré les condamnations en justice, sont grosso modo les
mêmes qu'en 1986. Émile Zuccarelli, député maire, a définitivement
remplacé son père
décédé depuis. L'enjeu n'est plus de maquiller une fraude le jour
d'un scrutin, mais d'assurer un siège de conseiller général dans le
3ème canton de Bastia à Jean Jacques Vendasi, frère de Fanfan
Vendasi, maire et conseiller générai de Furiani.
La machine électorale agit en amont et fait faire un bond en avant à
la liste électorale de ce canton: + 50% lors de la révision
électorale qui précède le scrutin fatidique! Pour cela, on fait
flèche de tout bois: électeurs fantômes «domicilies» dans un
logement insalubre, ou bien domiciliés chez des personnes âgées
boulevard Gaudin par le leu de fausses attestations d'hébergement,
ou bien électeurs «changés d'adresse», etc.. Plus de 100
inscriptions frauduleuses sur 300 seront ainsi mises en évidence par
l'enquête de police diligentée suite à la plainte au pénal déposée
par Edmond Simeoni, avant que le commissaire en charge de l'enquête
ne soit brutalement «muté» hors de Bastia, jean Pierre Chevènement
étant alors Ministre de l'Intérieur.. Son enquête, même incomplète,
permettra cependant de mettre au tribunal les faussaires, et de les
faire condamner pénalement.
En 2003, pour ce référendum, aucun des «
repris de justice » de la précédente fraude électorale n'a été
sanctionné. Le service des élections reste tout entier dévoué à
Émile Zuccarelli. Aussi, les scores de l'entité électorale «
Bastia-Furiani » défraient à nouveau la chronique. Rappelons d'abord
que le scénario de cette saga politico-électorale a connu un
rebondissement inattendu en 2002, lors des élections législatives,
quand le maire de Furiani, conseiller général, ainsi que son frère,
élu dans les conditions que l'on vient de rappeler par les services
électoraux bastiais, sont entrés en dissidence contre le chef
dynastique Zuccarelli, héritier de son père Jean, et de son grand
père Émile Sari.
certains bureaux se distinguent par la profusion
d'émargements « bidons», sortes des gris-gris indescriptibles,
ajoutés pour désamorcer les recours ultérieurs, en faisant « coller»
le nombre d'enveloppes « retrouvées » dans l'urne avec le nombre
d'émargements comptabilisés sur la liste.
Mais, pour habile qu'elle soit, l'existence de cette fraude est
restée décelable. Nous le montrons plus loin avec l'exemple de
Furiani, 1' bureau.
Ces éléments détaillés démentent une nouvelle fois les dénégations
indignées d'Émile Zuccarelli et des siens
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