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Comité Anti Répression Le 10 09 05 Prière d’insérer SVP : Le mensuel « CORSICA » a publié dans son numéro de septembre 2005, un entretien avec Paulu QUASTANA. Au – delà de ses appréciations portant sur la situation actuelle et tout particulièrement sur la démarche « UNIONE NAZIUNALE », appréciations il va de soi que le CAR respecte, son analyse sur les prisonniers politiques et la répression nous interpelle et nous amène à utiliser sans polémique aucune un droit de réponse qui nous semble justifié.
Paulu QUASTANA parle des emprisonnés comme « seul ciment » du mouvement national, et d’accompagner le mot ciment du qualificatif « artificiel ». Il ajoute également que ce même « ciment » est une constante dans l’histoire du nationalisme. Pour notre part, et eu égard au travail quotidien fourni par tous ces militant(e)s et sympathisant(e)s, tous ces bénévoles de la fraternité et de l’amitié, il serait dommage de relativiser et de requalifier cette mobilisation journalière par un adjectif diminuant des valeurs que défend notre contre – pouvoir humanitaire.
Le COMITE ANTI REPRESSION l’a déjà dit : défendre les prisonniers politiques c’est défendre une certaine conception de notre société et de ses valeurs, et cela n’est nullement superficiel. La solidarité demeure l’un des fondements et piliers de notre tissu communautaire.
De même son approche « sur la condamnation de la violence » par le PARTITU NAZIUNALE CORSU – qui n’est pas nouvelle et qu’il ne peut découvrir aujourd’hui – en des termes amers nous laisse quelque peu perplexe : Un grand nombre de prisonniers n’ont pas eu besoin du PARTITU NAZIUNALE CORSU pour être « désignés à la vindicte de la DNAT et des tribunaux » loin s’en faut…Et ce même parti n’a pas le monopole des condamnations. Le mouvement auquel appartenait Paulu QUASTANA a lui aussi déjà condamné quelquefois avec des mots bien particuliers ce que les bien pensant du système en place appelle la « violence politique »… Il suffit de se rappeler en l’occurrence de la condamnation du « groupe des huit » (comme se plait à le rappeler notre ami) à l’assemblée de Corse des attentats de la D.D.E. et de l’U.R.S.A.F.F. durant le dit processus de Matignon…
Ce n’est certainement pas en surfant sur du populisme tant sur les prisonniers que sur la répression que l’on répondra à un certain nombre de questions de fond qui concernent tant le mouvement national dans son intégralité que sa stratégie d’union voire d’unité sur lequel il doit se pencher pour occuper pleinement tous les espaces de lutte et de construction.
Pour ce qui le concerne, le COMITE ANTI REPRESSION tient à occuper pleinement et sans artifice aucun l’espace qui lui revient en rappelant aussi que prendre en compte un prisonnier politique c’est aussi défendre la justesse des idées progressistes et généreuses qu’il véhicule.
Enfin à la lecture d’un texte dans « CORSICA » de juillet 2005, le CAR tient à préciser que le raccourci concernant une de nos conférences de presse (« En bref » page 90) pour amalgamer une position de principe avec le rapprochement à Borgu de notre frère Jo PERALDI n’est pas sans rappeler, y compris sous une forme interrogative, la pratique insidieuse de la désinformation. Nous renvoyons notre confrère à une lecture plus intégrale de cette même conférence pour éviter toute confusion…
COMITE ANTI REPRESSION
A Lire : http://info.club-corsica.com/poli_72_001.html
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