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CUNFARANZA STAMPA

23 09 2005

              

 

L’interpellation puis le placement en garde à vue d’un membre de l’exécutif de CORSICA NAZIONE INDIPINDENTE avec son père par la Division Nationale Anti Terroriste rappelle une évidence : la continuité d’une répression politique à l’égard du Mouvement Indépendantiste.

 

La forme de ces arrestations met en évidence les comportements sournois et provocateurs dans lesquels  se complaisent les inspectrices et inspecteurs de cette police politique. Après avoir depuis des mois, convoqué pour audition puis annulé en reportant à une prochaine fois, ces individus aux ordres d’une XIVeme section totalement arbitraire ont décidé un bon matin d’encercler l’établissement commercial de la personne concernée, se complaisant dans cette démonstration de force inutile comme provocatrice.

 

Cette personne n’était nullement recherchée comme l’a prétendu une certaine presse, ni depuis des jours, ni depuis des semaines encore moins depuis des mois. Elle s’est naturellement présentée le lendemain même de la perquisition, étant absente de son domicile.

 

Ce qui n’a pas empêché ces tenants de l’ordre sécuritaire d’arrêter son père, de le placer en garde à vue durant laquelle il a fait un malaise. Il a été hospitalisé par la suite.

 

Décidément la répression tient lieu de seule et inacceptable politique pour la Corse. Elle mérite une réponse adéquate, organisée et populaire.

 

C’est dans cet état d’esprit que le Comité Anti Répression tient aujourd’hui une conférence de presse de rentrée afin de poser à l’ordre du jour la question - outre celle des comportements policiers et judiciaires qu’il énumère en l’occurrence ci – dessous – des prisonniers politiques contre lesquels faut –il le rappeler brimades, vexations, humiliations, agressions physiques et éloignements demeurent leur quotidien et contre lequel nous entendons poursuivre coûte que coûte notre lutte et mobilisation pour qu’enfin les droits de l’homme puissent être appliqués sous cette démocratie qui n’est que de nom…

 

La tentative d’assassinat d’Alanu FERRANDI remet en mémoire la dangerosité des situations carcérales telles qu’elles sont effectivement en France. Dénoncées depuis très longtemps par moult associations de défense des droits de l’homme ces situations n’ont à ce jour pas changé démontrant la volonté politique d’un laisser – pourrir carcéral et dans lequel quotidiennement baignent nos frères déportés.

 

Le Comité Anti Répression a depuis très longtemps fait sien – humainement comme tactiquement – le mot d’ordre de rapprochement. Il répond avant tout aux impératifs humains tels qu’ils se posent quotidiennement pour chaque prisonnier éloigné de son territoire insulaire.

Les récents rapprochements à Borgu de nos frères MINECUCCI, ¨PERALDI, BIANCO, TAFANI, CIANELLI légitiment cette revendication qui est avant tout un droit. Mais il en manque encore beaucoup et les récents évènements comme les grèves de la faim temporaires de MOSCONI et SANTELLI à la prison de la Santé montrent les difficultés et les embûches auxquelles se heurte tout prisonnier politique désirant naturellement se retrouver près des siens.

 

Le rapprochement ne peut être ni parcellaire, ni sélectif : il doit être global et lisible dans sa traduction politique.

 

Le Comité Anti Répression ne saurait s’accommoder de quelques gestes alibis qui ne changent rien sur le fond : la majorité des prisonniers politiques corses est déportée ( Fresnes, Lannemezan, Les Yvelines, La Santé, Clairvaux, Fleury – Mérogis, les Hauts de Seine, Saint Maur, Moulin – Yzeure) et la répression politique sévit toujours autant en Corse.

 

Le Comité Anti Répression annonce donc sa rentrée en terme de mobilisation avec pour principe de cherche à faire converger sur le terrain toutes les composantes patriotiques pour faire front aux agissements policiers et judiciaires et maintenir le flambeau du combat des prisonniers politiques pour qu’enfin aboutisse de façon concomitante  la prise en compte globale de la question des prisonniers politiques et la mise ne place progressive d’une solution politique à l’aspiration identitaire corse.

 

Libarta pà tutti i patriotti !!!

 

COMITE ANTI REPRESSION