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DISCORSU CUMITATU CONTR’A RIPRISSIONI

AOSTU 2005

En rapprochant sur la prison de u Borgu notre frère et ami Ghjaseppu PERALDI, le gouvernement français en place légitimise une de nos revendications réaffirmée ces dernières années : le RAPPROCHEMENT de TOUS les prisonniers politiques.

 

Ce rapprochement n’est pas, et ne peut tenir lieu de programme politique : il traduit la revendication d’un droit international, celui d’être détenu près de son lieu d’origine. Il est un droit humanitaire, il doit être la matérialisation par les autorités en place d’un réel respect de la dignité humaine.

 

Mais Ghjaseppu PERALDI ne peut pas être un cas isolé, voire l’arbre qui cache la forêt. Son rapprochement doit être marqué du sceau de la lisibilité : En reprenant les engagements de Monsieur SARKOZY, alors accompagné de monsieur RAFFARIN, aucune condition préalable ne pouvait s’opposer à cette revendication qui est la notre depuis plusieurs années.

 

Il l’a bien dit, mais les gestes n’ont pas réellement suivi.

 

Il est revenu il y a peu en Corse, mais à l’instar de BONNET, il n’a plus dit un mot sur ce sujet, préférant la provocation impétueuse pour réserver à nos élus une réponse qui s’inscrit à l’opposé d’une considération intelligente d’une aspiration à la différence, invoquant on ne sait quel racket, des cagoules, et le grand banditisme…

Il disait que la « Corse lui manquait » et d’affirmer sans ambages qu’il est revenu nous dire que « tous les engagements » qu’il avait pris « ont été scrupuleusement tenus ».

 

Si le sujet n’était pas dramatique, nous aurions souri de ces contorsions politiciennes dont la classe politique française a le secret.

 

Mais avec plus de soixante prisonniers politiques toujours déportés et éparpillés aux quatre coins de France, nous sommes ici confrontés à un mensonge d’état.

 

Monsieur SARKOZY, si avec cynisme la Corse vous manque, avec notre peine et notre cœur ce sont tous nos frères incarcérés qui nous manquent !!!!

 

Et vous n’avez rien fait, avec votre gouvernement, en l’état actuel des choses, pour les rapprocher globalement.

 

Et ce ne sont certainement pas vos marionnettes de circonstances, celles sur qui malheureusement vous ne pouvez que vous appuyer ici, qui démontreront le contraire. Ces marionnettes d’un triste spectacle qui ici abusent des malheurs des familles et qui dans les salons parisiens appellent à la répression. Nous n’en dirons pas plus mais simplement rappeler à leur égard une phrase très adaptée  d’un homme politique français qu’ils prétendent pourtant représenter, Charles DE GAULLE : « Il n’y a décidément rein à faire avec ces gens – là. Ils ont, c’est un fait, choisi la médiocrité et la servitude ».

 

Et au moment où Mr SARKOZY nous ressert la diatribe d’un nécessaire « travail d’assainissement » pour notre pays, dans la suite logique du karcher , et part en guerre contre on ne sait quelle soi – disant « maffia nationaliste », nous lui opposerons une autre phrase de ce même De Gaulle qui disait aussi : « Je n’aime pas les socialistes parce qu’ils ne sont pas socialistes. Je n’aime pas mes partisans parce qu’ils aiment l’argent ».

Et oui M. SARKOZY l’actuelle France qui veut nous donner des leçons de probité, c’est la France des emplois fictifs du R.P.R., celle des marchés de rénovations de 300 lycées de l’île de France et celle des H.L.M. de Paris, celle des fraudes électorales du IIIeme et Veme arrondissements de Paris et celle des frais de bouche…

 

Avec tout cela on ose nous parler d’honnêteté  de fermeté et de sécurité !!!

 

Mais de qui se moque t’on ?

 

Nous voilà en face d’une France qui n’ose même pas lever le petit doigt pour respecter des droits humains et universels mais qui bafoue sur l’autel de sa propre constitution l’éthique, et la démocratie.

 

Et au – delà de cette approche il est nécessaire de rappeler que la question des prisonniers politiques est inévitablement liée à la prise en compte et à la résolution du problème identitaire tel qu’il se pose chez nous. Car si cette question n’est point un préalable, la libération de tous les patriotes reste notre objectif et est indissociable de l’affirmation citoyenne de notre peuple.

 

Et là encore pendant que M. CHIRAC se tait, le ministre français de l’intérieur s’enferme dans ses contre – vérités du genre : «  les nationalistes ne sont plus au centre du jeu politique et c’est une nouveauté ».

Nous lui rétorquerons par une phrase d’Abraham LINCOLN : « Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps, vous pouvez même tromper quelques personnes tous le temps, mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps ».

Car inévitablement surgira ce jour où la raison et la sagesse prendront le pas sur la réaction et l’immobilisme : il faudra bien à un moment ou à un autre réunir toutes les conditions pour que tous les protagonistes du conflit qui oppose les intérêts du peuple corse à ceux de l’état français travaillent communément à la résolution de ce même conflit.

 

Un livre blanc publié il y a quelques années projetait clairement cette situation : « hors du mouvement de libération nationale, aucun règlement du problème corse quel qu’il soit n’aura lieu, chacun doit en être conscient ». Et aujourd’hui à travers cette démarche d’union qui lance les bases d’un redéploiement stratégique et citoyen et auquel participent à leur façon l’ensemble des patriotes emprisonnés les gestes n’ont pas manqué pour rappeler cette nécessité d’une véritable confrontation des idées pour des pistes exploratoires quant à l’avènement d’une paix réelle et durable. Des gestes qui démontrent unilatéralement de quel coté est l’espoir et l’avenir.

 

Et si M. SARKOZY se complait à fustiger on ne sait quelle cagoule, l’histoire des conflits politiques, y compris ceux de son pays démontre que pour négocier autour d’une table,il faut qu’il y ait autour d’elle sans exception toutes les formations quelque soit la nature de lutte des parties concernées par ces négociations.

 

Aussi, au moment où le politiquement correct  oblige beaucoup de gens à se taire ou à courber l’échine, pour notre part, nous tenons à réaffirmer, sans romantisme aucun, sans gesticulation pseudo – révolutionnaire, mais avec une lucide et sage détermination politique notre fraternelle solidarité avec toutes les expressions du mouvement national, particulièrement avec celles qui payent un lourd tribu à la répression et qui nous rappelle que la résistance est aussi construction lorsqu’elle se donne pour avenir la paix et la liberté.

 

N’ayons pas peur des mots, le FLNC en l’occurrence est une composante importante de la vie politique corse et aucune négociation si elle doit aboutir ne pourra échapper à cette donnée.

 

Les prisonniers politiques attendent du fond de leur cellule ce moment historique où enfin la responsabilité  prendra le pas sur les affrontements, la discussion le dialogue et les échanges sur les conflits. Car leur sacrifice n’aura pas été vain. Ils participent malgré les conditions de détention à cette émancipation pour laquelle ils ont tant donné. Aucune prison de France ne pourra enfermer la liberté de lutter et de penser.

 

Et si aujourd’hui la situation demeure figée, confirmant ainsi et nous terminerons par elle cette phrase de CHAMFORT qui est – hélas – d’actualité : « En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin », elle ne saurait en aucune façon altérer notre détermination à combattre jusqu’à la victoire. E STRAPPAREMU SSE CATENE DI A RIPRESSIONE !!!

 

MANDEMU UN SALUTU FRATERNU DA CORTI A TUTTI I PRIGHJUNERI E I SO FAMIGLI !!!

MANDEMU UN SALUTU FRATERNU DA CORTI A TUTTI QUIDDI CHI LOTTANI CONTR’A U CULUNIALISIMU FRANCESI E PIU PARTICULARMENTI A I NOSCI  SURELLI E FRATELLI DI U FRONTE DI LIBERAZIONE NAZIUNALE DI A CORSICA !!!

A LOTTA DI LIBERAZIONE NAZIUNALE CRESCERA !!!

L’UNIONE CRESCERA !!!

U POPULU CORSU CAMPERA !!!

LIBERTA PA TUTTI I PATRIOTTI !!!