La Lutte de Libération Nationale, c'est l'occupation constante de tous les terrains qui concernent la Lutte Institutionnelle, la lutte de masse et la lutte armée.
  Accueil La Lutte en Vidéos Archives de la LLN La Lutte en Audio

La Lutte en photos

Contactez Unità Naziunale    
 


Les archives de la LLN en ligne sur corsicainfurmazione.org

Offrez un produit
Generazione76




Empêcher le clic droit
Empêcher la sêlection du texte

 

CUNFARANZA STAMPA

COMITE ANTI REPRESSION / RISCOSSA PAISANA

03 05 05

 

La démonstration populaire de la manifestation du samedi 30 avril à Aiacciu témoigne de l’enracinement indéfectible d’une des valeurs essentielles de notre communauté et que la France, dans sa volonté de nous dénier tout droit à la différence, n’a pas réussi à neutraliser : LA SOLIDARITE.

Les prisonniers politiques ne sont pas seuls : ils bénéficient, parce qu’ils sont poursuivies pour leur engagement, d’un soutien collectif transcendant. Ils sont la réalité d’un conflit politique qui oppose des intérêts divergents et qui nécessitera – un jour ou l’autre – la mise en place d’une réelle solution basée en l’occurrence sur la reconnaissance de la dimension citoyenne et universel du peuple corse.

Actuellement nous nous confrontons à un gouvernement qui n’a aucune perspective d’avenir pour la Corse, sauf à la subordonner à une exception judiciaire et policière.

L’encadrement démesuré et musclé de la marche familiale et symbolique de ce samedi 30 avril par des forces de l’ordre matérialise – une nouvelle fois – cette exception. Les affrontements survenus après dislocation aux abord de la préfecture et des locaux de la police judiciaire sont la conséquence prévisible de ces provocantes présences des C.R.S. et autres gardes – mobiles, de ces nombreux inspecteurs en civils prêts à se jeter sur tout ce qui est jeune à coups de matraques, gaz lacrymogènes et autres « flashball ».

Que peuvent ces misérables pierres  face à des policiers sur – équipés, armés de fusils qu’ils n’ont pas hésité à brandir ?

Que l’on attende pas de nous une quelconque condamnation ou démarcation face à ces jeunes et moins jeunes qui ont exprimé  leur colère devant tant d’injustice. Si nous sommes présents aujourd’hui devant ce sinistre palais de l’injustice, c’est pour clairement nous situer au coté des personnes poursuivies.

Nous réfutons la rhétorique officielle, celle du préfet qui tente de distinguer une manifestation à thème politique (alors que le gouvernement qui le met en place réfute toute dimension politique aux prisonniers que nous défendons) des affrontements apparus par la suite  qu’il classifie en « faits divers » et qui doivent selon lui, être sanctionnés par la loi du système en place.

Monsieur le préfet s’offusque pour les touristes apeurés par le comportement des manifestants dans la ville soumise aux incessants gaz lacrymogènes. Nous lui opposons pour notre part  ces agissements de dizaines d’hommes en noir, casqués et armés, qui tabassaient tout sur leur passage, rappelant que les heures sombres sur l’île n’ont pas fini de s’écouler.

 Nous refusons la condamnation de ces élus collaborateurs qui comme Camille de Rocca – Serra osent parler de « désolation » !!! Si il y a bien un spectacle affligeant, c’est bien le sien et celui de son entourage, cette pale comédie de marionnettes qui n’amuse plus personne et qui donne une bien triste image de ce système de la « CHIRACQUIE » déjà englué dans les fausses factures, les frais de bouches et autres HLM de Paris…

 Dans ce magma médiatique de la condamnation sélective articulé par le système en place, nous tenons à faire entendre notre voix, celle de la différence et d’une autre vision des faits, celle de la solidarité avec les jeunes embastillés et les patriotes déportés et emprisonnés, celle d’un combat pour le respect de l’autre et le droit à la différence, celle qui s’oppose à l’ordre sécuritaire et autoritaire auquel notre terre est aujourd’hui soumise.

 Notre humble voix s’oppose aux vociférations des préfets, des élus assujettis et autres syndicats de police qui ont certes la légalité du moment, mais point la légitimité.

 Nous rappelons la dangerosité de la persistance des conditions conflictuelles qui nécessite l’urgence d’établir avec toutes les parties concernées un réel dialogue afin de mettre ne place les bases d’une résolution pérenne qui garantisse en l’occurrence, outre la libération de tous les patriotes incarcérés et poursuivis, notre émancipation et la reconnaissance de notre identité.

 LIBARTA PA TUTTI I PATRIOTTI !!!