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Le 17 05 2005

 

Prière d’insérer SVP.

 

 

 

 

Vendredi 20 mai, un nouveau verdict viendra rappeler à l’opinion publique, corse française et internationale, la pérennité de procédures judiciaires visant des nationalistes corses.

 

 Cette pérennité démontre que le gouvernement français en place n’aborde l’aspiration identitaire insulaire que sous le dangereux prisme de la répression politique.

La multiplicité ces derniers temps des différents et quotidiens agissements policiers et judiciaires met en évidence ce choix délibéré de l’affrontement, plaçant la Corse sous le regard autoritaire et sécuritaire de ces institutions qui ne  pensent pour cette terre que bruits de bottes et années de prison…

 

La revendication du droit à la différence, à cette richesse universelle n’est pas incomprise au – delà des mers : elle est combattue par des tenants d’une constitution aujourd’hui archaïque qui s’offusquent qu’il puisse y avoir un petit peuple reconnu dans sa dimension citoyenne avec sa langue et sa culture. Ils imposent une uniformisation qui récuse toute possibilité d’émancipation… Ils sont à l’origine de cette situation de blocage et de conflit qui perdure, malgré maints appels et initiatives unilatérales au dialogue, à l’apaisement, à la paix.

 

La seule question des prisonniers incarcérés sur le territoire français traduit à elle seule cette volonté de discrimination feutrée sous les oripeaux d’une prétendue démocratie qui décidément a plus que du mal à dissimuler ses réelles intentions de neutralisation et de négation.

 

Le Comité Anti Répression s’étonne ainsi des récents propos publics du président de la collectivité territoriale qui, dénonçant de récents attentats, fait également valoir son analyse. Il est cité : «Le  retour au calme, l’apaisement des esprits conditionnent le quotidien de chacun, l’avenir de tous. Il en va de la confiance que notre île doit inspirer, de la confiance que chacun de nos concitoyens doit avoir. Notre organisation démocratique offre toute la possibilité de faire entendre sa cause, de porter ses revendications. La liberté d’expression et d’action est un principe consacré. Elle doit servir à exprimer légitimement toutes les attentes. Les sentiments d’injustice, d’exaspération ou de colère, ne sont que mieux entendus, et compris lorsqu’ils se manifestent dans le cadre de cette liberté. L’action politique peut alors mieux encore relayer ces signaux ».

La réalité d’un mur face auquel nombre de revendications se sont heurtées  depuis des années suffit amplement pour discréditer cette prétendue organisation démocratique qui décidément a bien du mal à reconnaître des différences historiques, territoriales, linguistiques et culturelles. Ce mur nourrit tout ces comportements de révoltes que monsieur de Rocca – Serra avec d’autres condamnent à longueur de journaux  mais qui rappellent la permanence d’un problème identitaire qui n’est pourtant pas insoluble.

Face à cette permanence, le temps n’est vraiment pas et plus aux envolées de circonstances et les belles phrases du moment n’ôteront pas la nécessité d’inscrire enfin la Corse et son avenir autour d’un plan audacieux et courageux avec toutes les parties concernées par ce conflit qui l’oppose à l’Etat Français.

 

La Corse ne peut faire les frais des changements ponctuels des majorité politiques en France, ou un pseudo – processus est vite remplacé par un pseudo dialogue, les deux exemples toujours subordonnés à la férule répressive. Elle n’a que trop souffert de ces atermoiements, y compris au prix du sang. L’intelligence et la sagesse commandent qu’il est grand temps de prendre en considération la dimension du sujet posé et de l’aborder dans ce sens.

 

Au moment où tout un chacun attend avec crainte un énième verdict, le Comité Anti Répression rappelle qu’un processus ne saurait se concevoir au gré du jeu des peines affligés, cette lisibilité là ne l’intéresse pas car l’intention première n’est pas de savoir - encore une fois - si tel gouvernement veut calmer une situation ponctuelle, mais s’il a le courage avec toutes les représentations de notre société d’ouvrir un réel dialogue sachant transcender nombre de tabous et inscrire vers de nouveaux lendemains l’île et son identité en l’ancrant durablement vers de nouvelles perspectives, sans crainte aucune.

 

L’appel de Mr de Rocca – Serra n’est qu’un nouveau coup d’épée dans l’eau, comme il en a l’habitude, comme il en donne encore aujourd’hui le triste spectacle. Il n’est que l’ombre de Paris…

 

En ce moment de répression, le Comité Anti Répression appelle tous ses adhérent(e)s et sympathisant(e)s au rassemblement organisé à Bastia le 20, à partir de 13 heures devant le palais de « justice », pour démontrer notre capacité inébranlable à rester tête haute face à l’agression et clairement affirmer notre solidarité avec tous les prisonniers politiques.

 

AVVIA A RISISTENZA !!!

 

COMITE ANTI REPRESSION