|
|
CONFÉRENCE DE PRESSE COMITE ANTI REPRESSION
Les semaines qui se sont écoulées comme celles qui vont se succéder dans un avenir très proche une fois encore, seront malheureusement marquées par de nouvelles comparutions de militants nationalistes devant les tribunaux spéciaux. A partir d'aujourd'hui s'ouvre à Paris devant la cour de Paris spécialement constituée le procès de Thierry Casolasco. Interpellé dans le cadre d'une présumée complicité de tentative d'attentat et incarcéré à la prison de Fresnes depuis plus de 41 mois, il subit depuis de trop longues années une détention préventive, qui s'accompagne d'un difficile et éprouvant exil carcéral aux conséquences néfastes pour son fils et l'ensemble de sa famille. Intégré socialement dans la réalité économique de son pays, Thierry Casolasco aujourd'hui comparait devant une juridiction spéciale dont les délais de jugement excessivement longs l'ont coupé pendant près de quatre années de sa vie d'honnête artisan et de sa responsabilité de père de famille exemplaire. Dernièrement Thierry Casolasco a été l'objet d'une tentative de déstabilisation psychologique au prétexte fallacieux et farfelu d'une hypothétique complicité pour une autre tentative d'attentat remontant en 2000, il fut placé en garde à vue et interrogé durant de longues heures par les policiers de la DNAT, tandis qu'il se préparait sereinement a assurer sa défense pour son procès. Nous avons déjà par le passé dénoncé certaines de ces pratiques symptomatiques du harcèlement et de l'acharnement policier réservé aux prisonniers politiques corses. Mais aujourd'hui encore une fois force est de constater qu'aux difficiles conditions de détentions engendrées par l'éloignement, s'ajoutent les interminables et illégales préventives pour lesquels mainte fois la France a été condamné par la cour européenne des droits de l'homme. Parmi tant et trop d'autre cas dans ce domaine, celui de Thierry Casolasco est révélateur de la systématisation de l'utilisation des détentions préventives à rallonge, comme un moyen de coercition carcéral, au mépris de la sacro sainte présomption d'innocence qui doit normalement être la caractéristique essentielle de l'expression d'une justice libre dans un pays démocratique. Le comité anti-répression apporte son total soutien à Thierry Casolasco et à sa famille et espère qu'après les 1290 jours de détention abusive déjà accomplie, il retrouvera enfin à l'issue de ce procès une juste et logique liberté.
LIBERTA PER THIERRY CASOLASCO LIBERTA PER TUTTI I PATRIOTTI |