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Quand on oppose, à l’enseignement et à la culture, la force brute et policière, on en dit long sur la nature du système démocratique qui prétend nous gérer… En Corse, cela n’a rien d’exceptionnel, car depuis des décennies, les gouvernements français successifs ont sans cesse appliqué cette politique négationniste qui réfute de donner à notre langue, à notre culture leur légitime place. Il n’y a malheureusement rien d’étonnant aux matraquages des capésiens auxquels bien évidemment le Comité Anti Répression apporte son total soutien : ils accompagnent le message délivré par le nouveau préfet de police, le dénommé Lambert pour lequel mission lui a été donnée de maintenir ordre et sécurité. Les corses n’ont qu’a bien se tenir…
La répression tient lieu de seule politique pour la Corse.
Les récents refus de mises en liberté dont celui de Carlu PIERI attestent, eu égard à l’inconsistance des éléments judiciaires retenus à leur encontre, d’une farouche volonté d’accentuer la méthode de la détention provisoire pour tenter de briser psychologiquement les personnes poursuivies. Carlu SANTONI est pour sa part, sous prétexte d’une évasion qui n’a jamais existé, maintenu en isolement et détenu en maison d’arrêt alors qu’il devrait être transféré compte tenu de sa condamnation en centrale. Son avocat a porté plainte. Sort identique pour deux autres personnes condamnées, José VERSINI et Didier MARANELLI qui sont toujours incarcérés eux aussi aux maisons d’arrêt de Villepinte et de Fleury – Mérogis…
L’injustice quotidienne demeure le lot de ceux qui par leur engagement ou sympathie politiques, aspirent à un tout autre devenir.
Les mécanismes répressifs perdurent et sont accentués, traduisant l’esprit autoritaire qui habite les corps censés représenter l’équité et le droit. En Corse il n’est de droit, et de passe – droit que pour les représentants d’un système dont la démocratie n’est qu’un paravent pour mieux habiller leurs turpitudes…
Le Comité Anti Répression apporte son total soutien à l’ensemble de tous les patriotes corses emprisonnés et rappelle que l’heure est désormais à la mobilisation pour faire face à l’outrancière et provocatrice politique sécuritaire.
COMITE ANTI REPRESSION
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