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IN MIMORIA
EMILE CORTICCHIATO PATRIOTTU CORSU
Di issu primu di Nuvembri
Quandu falaia a notti
In paesi di Nuvembri
Fù tombu un ghjuvanottu
M'arricurdaraghju sempri
Amicu di stintu corsu
Chì tinaraghju in asempiu
U so stintu era
amori
Paci, feda è ghjustizia
Notti ghjornu à tutt'ori
Marchjà tortu ùn pudia
Quandu mancaia calori
Ci mittia à a sulia
À a bon'ora di matina
Si n'andaia di u paesi
Si piantaia à u mulinu
È falaia à fà i legni
Di notti un clandestinu
Mai ùn ci ni sarà stessu
Un omu di gran'valori
Ind'un paesi vigliaccu
Chì difindia unori
È chì mai ùn era fiaccu
Vulariu renda umaghju
À Emiliu Corticchiato
Tandu so trè anni dighjà
Chì t’ani tagliatu u fiatu
Iè chì so trè anni ad
avà
Chì u t’ani arrubatu
E ne so qui
A scrivi pà tè,
Pà u to ricordu
Quali a pudia sapè tandu ?
Arriposa ti avà,
Chì
U ti purtaraghju,
O Emile,
U ti cuddaraghju…
Ghjuvan Filippu Martini
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CORSICA NAZIONE INDIPENDENTE REAGIT
APRES LES CONVOCATIONS DE LA DNAT
Communiqué
de Corsica Nazione Indipendente du 2 mars 2006 :Lors des obsèques d'Emile Corticchiato, le FLNC lui a rendu les
honneurs militaires en le revendiquant comme militant de son
organisation.
Se rendant coupable d'une véritable profanation, les forces dites de
l'ordre ont retiré cette plaque.
Comme annoncé, Corsica Nazione Indipendente en a posé une autre,
mentionnant les qualités de travailleur et les valeurs patriotiques
d'Emile Corticchiato.
Cette nouvelle plaque a été posée en présence de plus de 300
personnes venues rendre hommage à ce militant exemplaire.
Par ce geste hautement symbolique, nous avons tenu à répondre
collectivement à un comportement totalement indigne consistant à
retirer une plaque de la sépulture d'un jeune corse.
Dans une attitude incompréhensible d'acharnement, les autorités
judiciaires françaises procèdent actuellement, de nouveau, à des
interrogatoires de membres de la famille endeuillée, au sujet de
cette nouvelle plaque signée Corsica Nazione Indipendente.
Doit on en conclure qu'il est aujourd'hui interdit d'honorer ses
morts?
Plutôt que de se livrer à d'indécentes et absurdes procédures, la
police française serait bien inspirée de mettre un terme à ses
dérives qui ne peuvent plus aujourd'hui être ignorées par personne.
Corsica Nazione Indipendente exige l'arrêt immédiat de ces
persécutions et demande que l'on respecte enfin le deuil de la
famille.
Corsica Nazione Indipendente renouvelle ses condoléances et son
soutien fraternel à la famille et aux proches d'Emile Corticchiato.
Corsica Nazione Indipendente
Source photo : Unità Naziunale
2006 |
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IN MIMORIA D'EMILIU CORTICCHIATO
Samedi
18 février 2006 : A l'appel de Corsica Nazione Indipindente, plus de 200 personnes se
sont rendus à Santa Maria Sicchè pour rendre
un dernier hommage à Emile Corticchiato. Les militants et amis sont
venus déposer une plaque à la mémoire de leur frère de lutte. La
première plaque avait été enlevé sous la pression du parquet
anti terroriste. Le 18 janvier dernier, un militant de Corsica
Nazione Indipindente , "Cocò" Giannesini, avait été interpellé, mis
en examen et écroué, soupçonné d'avoir commandé une plaque mortuaire
signée "FLNC", déposée en novembre sur la tombe d'Emile Corticchiato
par un commando du FLNC. Au cours des obsèques, ceux-ci avaient tiré
une salve d'honneur pour saluer la mémoire du militant du Front.
Source photo : Unità Naziunale
2006 |
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EMILE CORTICCHIATO SEMPRE VIVU,
FLNC
Une action militaire a eu lieu dans la nuit du jeudi 16 février au
Vendredi 17. Une villa a été entièrement détruite par l'explosion.
Selon l'inscription retrouvée sur place, cette action rend un
dernier hommage à un militant du FLNC. "
"Emile Corticchiato, sempre vivu FLNC".
Source photo : France 3 Corse,
journal télévisé. |
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CONFERENCE DE PRESSE DE CORSICA
NAZIONE INDIPENDENTE POUR APPELER A DEPOSER UNE PLAQUE A LA MEMOIRE
D'EMILE CORTICCHIATO
Conférence
de presse CORSICA NAZIONE INDIPINDENTE
Le mardi 14 février à 10h30
Après la disparition tragique
d’Emile Corticchiato, patriote corse, de nombreux militants du
Mouvement National s’étaient rassemblés pour lui rendre l’hommage
que tout Corse qui se respecte doit à un proche qui s’en va, se
joignant à cette occasion aux habitants de tout le canton de Santa
Maria Sicchè.
Au moment de le mettre en
terre, un groupe d’hommes ont apposé sur sa sépulture une plaque
commémorative dont le texte révélait que notre ami appartenait au
FLNC.
Le climat délétère entretenu
en Corse par l’Etat et le clan a amené l’autorité d’occupation à
souiller cette manifestation de compassion fraternelle et à
déclencher une opération disproportionnée de répression policière
contre les amis et la famille du défunt.
Les autorités ont fait
officiellement pression sur la famille afin qu’elle fasse retirer la
plaque du cimetière puis ont envoyé des policiers pour dérober cette
plaque au domicile familial où elle avait été rangée ; cette action
lamentable s’est déroulée en présence d’élus de la municipalité de
Santa Maria ! Puis la dite « division anti terroriste » s’est saisi
de l’affaire et déporté une fois de plus un jeune militant national
après avoir « cuisiné » pendant deux jours un honnête chef
d’entreprise soupçonnés tous deux d’avoir passé commande de la
plaque diabolique, à l’occasion d’une procédure de basse police qui
rappelle aux plus anciens les méthodes de Vichy…
La Corse a connu tout au long
de son histoire bien des vicissitudes. Mais une telle profanation
nous ramène a ces moments sombres ou même la mort et le deuil sont
soumis au regard de l'ordre et judiciaire établi. Dans ce cas
d’espèce l’ignominie a été ourdie par ceux qui se posent en garants
de la morale, élus de la fraude et fonctionnaires de la haine ! Le
préfet, grand ordonnateur de notre vie publique a prêté la main à
cette barbarie étrangère à notre Peuple.
Cette bestialité, qu’aucun
Corse ne pourrait imaginer, annonce la résurgence du fascisme
pétainiste qui n’a jamais totalement déserté le paysage politique
français. Cette dérive de la pensée politique française constitue
une menace mortelle pour la démocratie. Elle est cautionnée en
permanence par l’exécutif de l’Assemblée de Corse.
Camille de Roccaserra et ses
amis de l’UMP ont voté la nouvelle loi dite anti terroriste qui
n’est qu’un prétexte pour restreindre un peu plus encore les
libertés et dont les Corses seront les premiers à subir les
conséquences; ils sont les complices actifs des manipulations
barbouzardes dont la Corse est le théâtre depuis de longues années
et qui ont pour seul objectif l’éradication du patriotisme corse.
En ces jours de deuil où la
politique de l’Etat se fonde uniquement sur la violence dissimulée
derrière la litanie des discours « politiquement corrects », la
notion même de droits de l’homme est devenue le signe d’une
hypocrisie hasardeuse et débile. C’est alors le devoir du citoyen de
démasquer l’imposture de la démocratie dénaturée mais c’est aussi
l’honneur de l’homme de se dresser pour résister à l’avènement du
totalitarisme.
Corsica Nazione
Indipindente appelle tout les militants du Mouvement National et
au-delà tous les Corses épris de justice et de paix, soucieux de
préserver nos valeurs ancestrales, à se rassembler le Samedi 18
Février devant l’hôtel Santa Maria à Santa Maria Sicchè à partir de
15h., avant de se rendre au cimetière pour y remettre une autre
plaque à la mémoire d’Emile. |
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ANDATURA CORSA PER I DRITTI UMANI
REAGIT suite à l'ENLEVEMENT DE LA STELE DU FLNC EN HOMMAGE A UN
MILITANT
"Andatura
Corsa per i Dritti Umani tient à manifester son indignation devant
la dégradation d'une sépulture par l'enlèvement d'une stèle par la
force publique à Santa Maria Sichè. Cet abus d'autorité sur une
tombe récemment creusée est une violation de deuil et une ingérence
dans le privé. Nous rappelons que les pratiques de notre culture
passent par la mémoire et le respect de l'honneur de chaque mort" |
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Communiqué du CAR du 5 décembre
2005
Le 5 décembre 2005 :
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org. (Corse - Lutte de Masse)
Dopu à a malamorte d’Emiliu
Cortichiato, u Cumitatu Contr’à a Ripressione (CAR)
s’interrugheghja annantu à l’azzione di u sgiò mere di Santa
Maria Sichè. Hà dumandatu u mere di fà caccià u marmaru
sculpitu è spostu, u ghjornu di l’intarru, annatu à a tomba
di u nostru fratellu di fede.
Saria un disturbu tamantu pà
u giacubinisimu di certi elletti stu pezzu di petra scrittu,
simbolu di a resistenza è chì testimuneghja di u patrotisimu
di stu giuvanottu ? O allora ùn saria chè vigliacchezza è
sottumissione à l’ordini vinuti da Parigi ?
Ùn pudemu stà zitti davant’à
st’altra prova di disprezzu chì ùn rispetta micca a pena
tamanta è u dolu di a famiglia è chì ùn rispetta a sepultura
sacrata induve riposa ab eternu l’anima di un giovanu
corsu. Certi li rimpruvereghjanu l’amore sacru di a Patria,
ancu dopu à a morte...
Ci vole à aspittassi, magaru,
à ciò ch’elli fessinu caccià quelle di Sampieru in
Bastelica, di Paoli in Corti, quella di u Ponte Novu e
tanti altri…
O Corsi, omi fieri chè vo
site, omi di a tradizione storica di u santu rispettu di i
morti, hè vinuta l’ora di discità e vostre cuscenze è di dì
innò ! ùn ci vole micca à lascialli fà, ùn avemu micca u
dirittu di lascialli fà...
A morte hè sacra, ci vole à
rispittalla, è a faremu rispittà.
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE 1999 - 2007
Vos
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Testu scrittu è lettu da Ghjuvan
Maria Poli à l'intarru di Emiliu Corticchiato
novembre 2005 :
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org. (Corse - Lutte de Masse)
Testu scrittu è lettu da
Ghjuvan Maria Poli à l’intarru di Emiliu Corticchiato.
Di la
noscia tarra cunniscia u sudori,
Di la noscia tarra ogni ghjornu ni purtavi i valori,
Di la noscia tarra in ogni sponda suminai tanti fiori,
Di la noscia tarra sapii sparghja u so amori.
A to
vita campagnola di duru stanta,
Avia fattu u to esse, d’amicizia è di fedeltà,
Di stintu corsu, di rispettu, d’onori è di fraternità,
Cusì era la to via arrdicata à una cumuna vulintà.
Pà a
to ghjenti ni suniavi tanti stondi di felicità,
Pà u to populu ni spiravi tantu destinu di benistà,
Pà u to paesi tanti malanni à sfrancà,
Pà i to frateddi tanta lotta à cuntinuà.
Sta
sera in u cellu taravesu una stedda si spinghjarà,
U dulori di u to addiu, hè una ferita chì mai ùn si piantarà
Ma dumani, à u spuntà di l’alba, u to ricordu schjarisciarà
A strada fiurita di u nostru bisognu à marchjà.
Emiliu, hè ghjuntu u gattivu tempu di u spicà,
In a furesta si pò senta, cum’è un silenziu chì và,
È porta u nosciu dolu è a noscia tristezza à ricamà,
È dici chì per sempri, a to mimoria in noi camperà.
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