La Lutte de Libération Nationale, c'est l'occupation constante de tous les terrains qui concernent la Lutte Institutionnelle, la lutte de masse et la lutte armée.
  Accueil La Lutte en Vidéos Archives de la LLN La Lutte en Audio

La Lutte en photos

Contactez Unità Naziunale    
 


Les archives de la LLN en ligne sur corsicainfurmazione.org

Offrez un produit
Generazione76




Empêcher le clic droit
Empêcher la sêlection du texte

 

Le permis de construire de Jacques Séguéla est suspendu

Le 28 février 2008 : (13:00 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)  les Corses ne veulent pas de sa villa. le permis de construire d’une villa de 568 m2 en bord de mer, aimablement délivré par la mairie de Bonifacio a été suspendu.

Voici l'article de Corse Matin

Ce n'est pas vraiment une surprise. Statuant en référé, c'est-à-dire par le biais d'une procédure d'urgence, le tribunal administratif de Bastia a décidé de suspendre l'exécution de l'arrêté du 7 mars 2007 par lequel la commune de Bonifacio a accordé un permis de construire au publicitaire Jacques Séguéla. L'association requérante ABCDE (Association bonifacienne comprendre et défendre l'environnement) a remporté la première manche d'une partie qui s'annonce d'ores et déjà de longue haleine. Il s'agit là d'une mesure conservatoire dans l'attente d'un examen sur le fond concernant la validité de ce permis de construire prévu, devant la même juridiction, avant l'été, au mois de mai ou de juin. D'ici là, il n'est pas exclu que la cour administrative d'appel rende, de son côté, son arrêt sur le Plan local d'urbanisme (PLU) de la commune de Bonifacio également contesté, ce qui pourrait contribuer à apporter un éclairage déterminant sur la légalité d'une autorisation qui concerne une surface hors œuvre brute de 739 m2 sur un site de deux hectares en bord de mer.
 

Préjudices sur l'environnement
L'audience de la veille avait permis de déblayer le terrain quant aux arguments de l'association et de Jacques Séguéla. Me Benoist Busson, conseiller du groupe écologiste, s'était appuyé sur une jurisprudence abondante et sur un précédent, un permis de construire au même endroit, à Cala Longa, sur la façade littorale Est de Bonifacio, qui, dix ans plus tôt, avait été frappé d'illégalité : « L'exécution d'un tel permis aurait des conséquences préjudiciables sur l'environnement. Le secteur de Cala Longa n'est pas urbanisé et le projet est prévu sur un site vierge qui héberge une faune protégée. » Pour l'avocat du barreau de Paris, la maison de M. Séguéla participe au mitage du bord de mer et méconnaît l'article L.146-4-I du Code de l'urbanisme. Et si l'association ABCDE, présidée par Vincente Cucchi, a eu recours à l'urgence juridique, c'est que ce permis en litige connaît un commencement d'exécution : « Les travaux de défrichement et de décaissement des terrains ont été engagés. »

« Ce n'est pas un espace remarquable »
Bien évidemment, le conseil de Jacques Séguéla ne l'entend pas du tout de cette oreille. On peut ainsi résumer les arguments déclinés par Me Denis Garreau, avocat au Conseil d'État et à la Cour de Cassation : le Plan local d'urbanisme, sur le fondement duquel le permis de construire a été délivré, a été validé par ce même tribunal administratif le 14 juin 2007 ; le document ne doit pas s'apprécier dans le cadre de la loi Littoral mais au regard du schéma d'aménagement de la Corse toujours en vigueur ; un plan de viabilité et de réseau d'égouts n'est pas nécessaire puisqu'il est prévu un dispositif d'assainissement autonome.
Enfin, Me Patrice Vaillant, en défense des intérêts de la commune de Bonifacio, a rappelé, d'une part, que la construction est prévue « en continuité avec l'agglomération existante » et, d'autre part, que la côte de Cala Longa, à l'exception de son extrémité nord, n'a pas été intégrée dans les « espaces remarquables » répertoriés par l'État dans l'Atlas littoral de la Corse-du-Sud.

Décision de sagesse
En définitive, Laurence Erstein, la présidente du tribunal administratif de Bastia, a opté pour la voie de la sagesse. Non seulement elle renvoie dos à dos les deux parties sur leur demande respective de sommes d'argent au titre des frais, mais surtout, elle estime que l'affaire devant être, dans un délai de 3 à 4 mois, jugée au fond, il était préférable de suspendre le permis de construire. Tout en donnant raison à l'association, sa décision permet en même temps de préserver les intérêts du propriétaire du terrain. Dans l'hypothèse où le permis de construire devait être invalidé alors même que les travaux auraient sensiblement progressé, Jacques Séguéla serait inutilement confronté à un coût de démolition. En revanche, si son permis était jugé licite, il n'aurait alors perdu que quelques mois pour jouir d'un panorama marin qui est sûrement une source inépuisable d'inspiration pour pêcher de nouveaux slogans...
 
Jean-Marc Raffaelli

 

Source photo : Corse Matin, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  Corse Matin, Unità Naziunale

© UNITA NAZIUNALE

Vos réactions sur cet article ici :http://forucorsu.unita-naziunale.org/portal.php

 

 
 

Aidez les prisonniers politiques
Cliquez ici->

<-Cliquez ici

Sustenite i patriotti incarcerati

 

Comment publier cet article sur vos forums, sites, blogs...

Comment publier votre communiqué, votre article, vos photos...

Merci de lire ici