Le
1er mars 2008 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - In mimoria)
1 mars 2006. Déjà 2 ans que notre camarade « la
commandante » Joëlle AUBRON nous a quittée. Et pourtant, Madeleine
et Jean-Noël, ses parents, ses camarades…. sont toujours là pour
soutenir les camarades qui sont encore dedans, comme samedi dernier
à Ensisheim. Des parents qui n’ont jamais approuvés, mais des
parents qui n’ont jamais reniés, des parents qui n’ont jamais
critiqués l’engagement de classe et le combat politico-militaire que
Joëlle avait choisi : respect total !
Le comité « Libérez-les ! » vient de récupérer
quelques lettres de prison de nos camarades, voici un extrait d’un
texte de Joëlle Aubron de février 1988 qui montre la détermination :
« L’isolement total, c’est chaque matin rassembler ses forces
éparpillées par le sommeil pour être à même d’affronter lucidement
la situation sans verser dans aucune dérive ni aucune capitulation.
C’est aussi chaque jour prendre conscience à plein temps, au
quotidien, des raisons du combat qui nous a mené ici, l’oppression
impérialiste dans son plein exercice – transformer l’absence de
rapport humain et le manque qui en résulte en détermination à
combattre cette oppression dans toutes ses expressions générales et
particulières, résoudre nos conditions d’otages du Capital, en
menant ici, en tant que fraction organisée du Prolétariat, une
politique révolutionnaire, transmissible au sein de l’antagonisme de
classe »
23 février 1988. Déjà 20 ans que Joëlle écrivait
cette lettre de prison. Et pourtant les conditions n’ont presque pas
changées puisque nos camarades en semi-liberté sont privés du droit
d’avoir des rapports humains puisque les juges ont décidé qu’ils
n’avaient pas le droit à l’expression : otages du Capital pour
n’avoir jamais renié leur engagement en tant que fraction organisée
du Prolétariat contre l’oppression impérialiste.
Quoi qu’il en soit, l’avenir appartient à ceux qui
luttent pour le progrès et un monde sans classe, à ceux qui
résistent aux assauts des grands argentiers et des marchands de
misère et d guerres.
Nos camarades d’ici en France et nos camarades
d’ailleurs, n’ont jamais renié et ne renieront jamais le combat et
la lutte politico-militaire qu’ils ont engagés avec détermination,
courage et conviction pour faire front à cet oppresseur.
Notre camarade, la « Commandante » Joëlle était des
leurs, et deux ans après sa disparition, elle l’est encore dans
notre esprit de militants révolutionnaires, comme sont dans nos
esprits, au moment les plus forts dans les luttes, les grands
révolutionnaires.
Des camarades révolutionnaires qui n’ont jamais «
violés » les luttes sociales, car si cela était vrai, ils ne
seraient plus et depuis longtemps dans les esprits des travailleurs,
car la Classe Ouvrière a de la mémoire et elle n’oublie jamais ceux
qui se sont mis au service de ses intérêts de classe - la Classe
Ouvrière sait dans son sang, qui sont ses ennemis et qui sont ses
amis.
Joëlle AUBRON ne sera jamais dans les oubliettes de
l’histoire, jamais !
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Libérez les, Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE
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