Photos de la répression chinoise contre les résistants Tibétains

Photos de la répression chinoise contre les résistants Tibétains

Le 27 mars 2008 : (13:00 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Internationale) Le conflit entre la Chine et le Tibet se passe aussi dans la communication. Les uns et les autres se servant des images, des vidéos pour convaincre l'opinion "locale" et internationale. Internet est une "arme" médiatique pure mais aussi une arme de manipulation pour toutes les "Causes". Ces photos sont présentées sur le net comme provenant directement du conflit actuel en Chine. Alors Boycott complet, seulement de cérémonie ? La France et l'Europe vont se positionner rapidement si l'on en croit la presse de ces derniers jours.

Quel message politique envoyer à la Chine sur la répression au Tibet ? C'est la question que vont se poser les 27 ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne réunis pour un mini-sommet en Slovénie à partir de ce vendredi. Et parmi les options possibles, il y a celle du boycott de la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques.

Plusieurs dirigeants des pays d'Europe de l'est ont déjà annoncé leur intention de ne pas se rendre à la cérémonie du 8 août : le président tchèque Vaclav Klaus, le président estonien Toomas Hendrik Ilves et le premier ministre polonais Donald Tusk.

Certains sont opposés au boycott comme le premier ministre britannique Gordon Brown, dont le pays accueillera les Jeux de 2012. "La Grande-Bretagne participera à la cérémonie d'ouverture", a-t-il annoncé lors d'un point de presse avec le président français Nicolas Sarkozy, en visite à Londres. Malgré la pression des militants des droits de l'Homme, plusieurs pays dont l'Allemagne n'ont pas encore pris position sur cette cérémonie d'ouverture, rejetant simplement l'idée d'un boycott complet des Jeux.

Face à ce début de fracture entre Européens, le président français, qui prendra la présidence tournante de l'Union européenne le 1er juillet et avait le premier mardi envisagé la possibilité d'un tel boycott, a promis de consulter ses partenaires européens. "Moi je serai président de l'Union au moment de la cérémonie d'ouverture, il faut donc que je consulte les autres sur leurs positions pour savoir si j'irai à la cérémonie d'ouverture ou pas", a-t-il déclaré. "J'espère bien qu'on va mettre à profit (...) ces mois qui nous restent pour que la situation s'apaise et partant, en fonction de la situation au Tibet, je me réserverai le droit de dire si je vais ou non à la cérémonie d'ouverture et s'il y a lieu de prendre d'autres initiatives", a ajouté Nicolas Sarkozy.

Côté chinois, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a tenté jeudi de dissuader les Européens de s'aventurer sur le terrain du boycott. Il a appelé l'UE à ne pas envoyer de "signal trompeur" au dalaï lama, et réaffirmé que la Chine n'accepterait "aucune ingérence étrangère" au Tibet. Le premier ministre tibétain en exil, Samdhong Rinpoche a, lui, poussé les Européens dans le sens contraire, en leur reprochant de ménager Pékin pour éviter de perdre les juteux marchés chinois.

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