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Ajaccio le 4 janvier 2003
Communiqué avec prière d’informer : merci
L’union dans l’impasse
Après avoir longtemps cru en l’union de toutes les composantes nationalistes sur
une liste unique aux Elections de mars 2004, force est de constater aujourd’hui
que la démarche engagée est dans l’impasse et que le seul espoir est un miracle
de dernière minute qui nous fera mentir dans notre constat.
L’ANC qui a participé aux nombreuses réunions qui se sont succédées depuis
plusieurs mois rappelle les principes qui ont animé sa démarche et les positions
qu’elle a défendues lors des multiples débats.
-L’ANC a toujours demandé que la liste soit structurée autour des organisations
existantes et de leurs militants. Ces structures certes sont trop nombreuses,
mais elles sont la résultante de l’histoire récente du mouvement national avec
nos erreurs, nos fautes et nos dérives.
L’ANC, malgré les difficultés, le découragement des uns, l’incompréhension des
autres et surtout les rancœurs légitimes de beaucoup, -particulièrement parmi
ceux et celles ayant eu à souffrir dans leurs chairs et dans leur proche
entourage de la dérive mortifère dans laquelle trop de nationalistes sincères
ont été entraînés, s’y fourvoyant, y perdant même leurs vie ou marqués à jamais
par les drames traversés-, s’est attelée à la recherche de l’union de toutes les
composantes du mouvement national, persuadée que seule l’union pouvait redonner
espoir à notre peuple.
Dans cette optique, elle s’est investie au sein de la démarche du Fiumorbu, de
la coalition Unità, de l’ANP puis aujourd’hui dans la recherche de l’union
électorale. En renouant le dialogue, elle aspirait avec d’autres à créer chaque
jour d’avantage les conditions de la réconciliation puis des nécessaires
rapprochements en vue de la réunification à terme d’un certain nombre
d’organisations qui privilégieraient l’essentiel, c’est à dire ce qu’elles ont
en commun, et non plus ce qui les divisait ou les différenciait.
Même si nous savions que cela ne pouvait pas aller jusqu’à la constitution d’un
seul parti, -d’autant plus que le rapport à l’action clandestine, tant que les
conditions d’un véritable règlement politique de la question corse n’auront pas
été réunies, n’était pas réglé-, et que le pluralisme est une des revendications
que nous avons mises en avant à notre création, cet objectif était pour l’avenir
une impérieuse nécessité devant s’imposer inéluctablement tôt ou tard à tous.
Pour l’heure, nous restons persuadés que les rapprochements inéluctables
renforçant un dialogue permanent et fraternel entre tous et s’appuyant sur un
code de bonne conduite peuvent valablement permettre la libre expression d’un
nombre d’organisations nationalistes nettement plus restreint.
L’ANC considère que le mouvement national est articulé pour l’essentiel autour
de deux courants qui ont traversé l’histoire du mouvement national depuis ces
trente dernières années. Aujourd’hui, ces deux courants « historiques » sont
représentés de façon schématique par CN-Indipendenza et par le PNC plus modéré
dans ses moyens d’action et dans ses revendications.
L’ANC a pris acte de la prédominance actuelle prise ces dernières années par
CN-Indipendenza,. Elle considère donc comme légitime la demande de cette
mouvance, avec laquelle nous avons poursuivi depuis février 1998 une politique
de dialogue et d’union, de demander que l’architecture de la liste unique se
fasse autour de ses représentants.
Partant de ces constats, l’ANC a fait des propositions permettant une
représentation équilibrée de toutes les composantes du mouvement national dans
les 15 premiers candidats et candidates, y compris des inorganisés réunis autour
d’Edmond Simeoni. L’ANC considère cependant que les inorganisés ne peuvent à
terme faire l’impasse sur une certaine organisation sous peine de disparaître ou
de se fondre dans les structures existantes.
Pour toutes ces raisons, et au vu de l’urgence à sortir de l’impasse actuelle,
l’ANC demande que les organisations parties prenantes de la démarche se
prononcent point par point sur les avancées obtenues :
- Le protocole d’accord
- Le programme de mandature
- La question des alliances au 3è tour pour une participation à l’Exécutif
- L’acceptation dans les 15 premiers éligibles de la représentation de toutes
les organisations.
- La désignation de ces 15 premiers éligibles avec répartition des places par
organisation.
Une fois toutes ces questions définitivement validées, se posera alors pour les
organisations acceptant l’accord global sur ces points, le choix de la tête de
liste, problème que nous devons avoir à cœur de résoudre tous ensemble en
privilégiant l’intérêt national et la meilleure représentation du mouvement
national, afin de ne pas décevoir notre peuple à la veille d’un rendez-vous qui
peut s’avérer historique selon les choix décidés
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