|
|
CORSICA NAZIONI – INDIPINDENZA 20 10 04 Sezzioni Suttanaccia
Les derniers avatars techniques d’un appareil loué à la compagnie « Airlinair » par la C.C.M. desservant en l’occurrence les lignes Figari – Marseille et Figari – Nice et les prises de positions publiques sur fond d’élections consulaires à la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Corse du sud mettent de nouveau en relief l’ostracisme dont est, et reste victime la compagnie régionale.
Notre vision de l’aéroport de Figari, de son développement et de sa desserte pérennes nous a amenés à nous positionner clairement à propos de la venue de la C.C.M. sur le tarmac de l’extrême – sud. Nous avions dans le passé dénoncé la non-fiabilité, de la présence des compagnies « Air – Lib » et « Air – Littoral » sous forme de monopole, tout cela étant le fruit d’une politique basé sur des faux – fuyants affairistes dont fut responsable au premier chef et en son temps, avec le soutien tacite de certains élus de l’extrême – sud, la collectivité territoriale. Cette politique, malgré la venue provisoire de la C.C.M. pour respecter l’obligation de service public (O.S.P.), reste d’actualité. Elle met en évidence, au-delà des pseudo – réunions sur les transports aériens et maritimes organisées par l’actuelle et inerte assemblée (présidence et exécutif), l’incapacité volontaire de cette dernière à mettre en place une véritable et durable délégation de service public. Cette politique met également en évidence le peu d’intérêt qu’elle porte à la sécurité des transports aériens sur Figari. Bien sur, il ne s’agit que du peuple corse…
La C.C.M. n’est pas, et ne sera pas le bouc – émissaire d’une incurie politico - affairiste qui n’a que trop duré.
Pour avoir été pratiquement les seuls à « hurler à corps et à cris », mais avec raison, nous dénonçons à l’avance toutes ces nouvelles manœuvres d’où qu’elles viennent et qui visent de nouveau à déstabiliser l’aéroport de Figari pour satisfaire des logiques bien particulières.
Nous avons toujours le désagréable souvenir des « laissés pour compte » de l’ex – S.A.T.A. sur lesquels, en dehors du mouvement national, beaucoup se sont tus. Leur pugnacité a eu raison de ces diverses pressions et autres mains mises qui se sont bien fait petites avec les liquidations judiciaires « d’Air – Lib » et « d’Air – Littoral ».
L’aéroport de Figari est avant tout un outil de service public, conçu pour le bien commun, et très apprécié dans l’extrême – sud.
Et au moment, sous fond d’élections consulaires, où les uns et les autres, après avoir été ensemble sur ce ressentiment primaire anti – C.C.M. se déchirent. Avec pour les sortants une incompréhension chronique à émerger de ce ressentiment et pour les autres à hurler sur leurs « anciens amis » telles des vierges effarouchées. Nous tenons en toute sérénité à rappeler qu’il est grand temps de tourner une page, et d’inscrire l’aéroport de Figari, au même titre que la C.C.M. dans une logique de développement économique durable, et selon un esprit de mise en place d’un véritable service public.
C’est aussi pour cela que, en l’occurrence, et dans un esprit constructif, nous avons accepté de figurer avec nos partenaires de l’UNIONI NAZIUNALI, A CHJAMA et le PARTITU NAZIUNALI CORSU sur la liste sortante. Nous avons accepté de soutenir cette liste à ces mêmes élections avec pour règle principale de ne jamais déroger à nos principes intangibles d’économie identitaire, de développement culturel, PAR ET POUR LE PEUPLE CORSE. |