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COMMUNIQUE DE PRESSE
Le Comité Anti Répression s’insurge avec vigueur contre les récentes et lourdes décisions judiciaires prise à l’encontre de jeunes Corses. Il dénonce la démesure de la condamnation à trois mois de prison ferme qui à été infligé à un père de famille pour un hypothèque jet de pétard à l’issue de la manifestation du 9 octobre .
Il dénonce également l’injuste incarcération d’un mineur à la maison de Borgu, qui depuis prêt d’un mois n’a toujours pas eu la possibilité d’être visité par un seul membre de sa famille
Prétextant une incroyable histoire de non-conformité des documents que la justice lui à fait parvenir l’administration pénitentiaire refuse a sa mère et à son père l’accès aux parloirs. Cette situation ubuesque aux graves conséquences n’a que trop durée.
Ces temps ci la justice à fait preuve d’une grande sévérité et d’une insupportable raideur, en prononçant ces peines de prisons excessives et en emprisonnant un adolescent pour de presumés faits eux aussi mineurs.
Cette sévérité circonstanciée est certainement liée aux imprécations répressives assenées à grand renfort de medias par les différentes autorités gouvernementales.
De tout temps la Jeunesse corse s’est employée à défendre ces droits sur sa terre et on lui doit notamment l’aboutissement de grandes réalisations qui aujourd’hui servent l’intérêt collectif de notre peuple. Bien d’autres questions encore sont l’objet de leur préoccupation dont l’impérieuse résolution de l’inadmissible situation des prisonniers politiques qui pourrait contribuer à l’établissement d’une paix durable, à condition que l’Etat ait le courage d’en manifester la volonté politique.
Gageons que cette fois ci avec plus de sérénité la justice saura faire preuve d’une objectivité en relation avec la réalité des prétendus faits incriminés et que cette jeune personne qui a déjà accompli prêt de 30 jours de détention, retrouvera sa liberté. . Le CAR appel à se rassembler pour le soutenir le jeudi 4 novembre à 14h lors de l’audience qu se déroulera au tribunal des mineurs quartier du Finosellu à AIACCIU.
POUR LE CAR POLI Jean Marie |