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Communiqué de Presse - 05/07/2005

-- Incendies, I Verdi dénoncent et proposent pour la ieme fois --

COMMUNIQUE DE PRESSE - PRIÈRE D'INSERER


Après les premiers grands incendies de l'été qui ont semé la désolation en Balagne et dans le Nebbiu, c'est un sentiment de colère et d'incompréhension qui domine. Certes les conditions étaient catastrophiques. Elles n'étaient malheureusement pas exceptionnelles.
Les secours extérieurs à l'île n'étant arrivés qu'à la veille des sinistres il ne leur a pas été possible de reconnaître à l'avance leur terrain de lutte. Alors que la sécheresse et la réalité du réchauffement planétaire sont aujourd'hui si fortement médiatisées comment peut-on justifier une arrivée si tardive ?

Pourquoi les pompiers de Brignoles n'ont-ils pu être logés à Calvi ?

Pourquoi ont-ils dû se rabattre sur Corti ?

Pourquoi est-il toujours plus facile en Balagne de loger des gardes mobiles que des pompiers ?

Le 28/08/2000 déjà, i Verdi Corsi demandaient dans un communiqué :

« Pourquoi le rapport approuvé en 1995 par l'Assemblée de Corse, qui mettait en évidence l'intérêt essentiel du recours au guet armé aérien et aux hélicoptères bombardiers d'eau (HBE), n'a-t-il eu aucune suite ? De même que les deux motions adoptées postérieurement en faveur de la mise en place d'une flottille territoriale d'hélicoptères bombardiers d'eau ? »

(communiqué disponible sur le site www.iverdicorsi.org).

Pourquoi, après tant d'années, en sommes-nous toujours au même point ?

combien de milliers d'hectares partis en fumée depuis ?

combien de drames humains et de désastres écologiques ?

Depuis la mort tragique de Serge Martinelli à Nesce, la dynamique des Comités Communaux de Feux de Forêts a été quasiment stoppée. Ils étaient pourtant des auxiliaires précieux dans la surveillance du territoire lors des coups de vent et constituaient un outil de la prévention des incendies. C'est l'initiative et l'implication populaires qui ont ainsi été confisquées. Les secours extérieurs sont ainsi privés de leur connaissance du terrain et de leur expérience de l'évolution des feux.

Faut-il aussi et encore rappeler que là où les terrains sont nettoyés, mais surtout là où l'agriculture et l'élevage sont préservés, les feux sont ou peuvent être arrêtés ?

Il faut également rappeler que la majorité des communes de Corse ne sont pas dotés d'un Plan Local d'Urbanisme (PLU) qui permettrait de regrouper l'habitat pour mieux le protéger contre l'incendie tout en sauvegardant la vocation des terres agricoles.


Devant une telle catastrophe, trois mille hectares en quelques heures, la « politique » de sauvegarde des seules habitations doit être révisée. La perte du bétail, des espaces et des exploitations agricoles, des outils de travail, la dégradation des sols sur de telles superficies ne peuvent être acceptées.

Ces feux étant semble-t-il d'origine criminelle, les enquêtes doivent aboutir à des condamnations sévères ou à de réelles prises en charge médicales. La Corse ne peut et ne doit plus être ruinée par les incendiaires.



I VERDI CORSI