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Le 26 04 04COMMUNICATIONINDIPINDENZA – CORSICA NAZIONI Extrême - sud
La récente conférence de presse – et mise au point – de M. Colonna Cesari, particulièrement sur l’interprétation du vote d’opposition au maire de Bastia par le groupe « UNIONI NAZIUNALI » à la collectivité territoriale nous incite aujourd’hui a resituer le contexte qui a justifié ce choix.
En effet, l’abusive analyse faite dans cette conférence de presse sous les termes de « Parler d’emballement de la machine claniste est une vue de l’esprit(…)Si tel était le cas, comment expliquer que l’on vote à l’assemblée pour celui que l’on considère comme le chef du clan de Porto – Vecchio »(Corse – Matin en date du samedi 24 avril 2004) met en évidence l’instrumentalisation d’une position pourtant clairement expliquée et qui ne trompe personne.
Nous laisserons à Ghjuvan Cristofaru Angelini, s’il le désire, le soin de répondre, aux palinodies de M. Colonna Cesari… Pour notre part, au – delà des élections tant cantonales que territoriales, il semble être nécessaire de rappeler le sens stratégique de notre lutte contre un système bien en place dans l’extrême – sud, et ailleurs en Corse, et qui s’appuie localement non sur ce triste sire, ce pâle sujet récupéré il y a peu, mais sur ce roi fainéant dont on connaît l’allégeance à Paris, sa capitale naturelle.
M. Camille de Rocca – Serra pour le citer constitue la matérialisation de ce système contre lequel nous ne relâcherons jamais notre énergie et qui en l’occurrence aujourd’hui se traduit par la dépossession collective accélérée de pans entiers de notre région au profit d’une colonisation de peuplement constituée de nantis aux richesses clairement exposées sur nos côtes… M. de Rocca – Serra n’a que faire de la cité du sel, de ses repères, de sa société, tout comme il se fiche éperdument de notre peuple, de sa langue et de sa culture.
Son adhésion aveugle au discours de M. Sarkozy, et plus récemment de M. Villepin le placent concrètement dans le camp de ceux qui pensent pour la Corse qu’en terme d’ordre sécuritaire et répression sélective… Sur ce dernier point, il ne manque pas de toupet lorsqu’il prétend replacer la condamnation comme préalable de cette « violence clandestine » au moment ou d’une part le FLNC Union des combattants énonce clairement un repositionnement stratégique quant à l’usage de l’action armée, et d’autre part ou la démarche d’UNIONI NAZIUNALI appelle à une main tendue… Par contre, on ne l’entend pas sur ces formes de violentes pressions qui ont pour cadre notamment dans l’extrême – sud certains projets immobiliers et autre dépossession de terres au profit de riches étrangers… On ne l’entend pas et pour cause…
Pour notre part, nous le rappelons clairement : le vote d’opposition au maire de Bastia, qu’il a refusé une première fois, ne constitue en aucune façon un quelconque achoppement à notre lutte de terrains contre ce système claniste et affairiste qui de Punta d’Oru à l’aéroport de Figari, de Porti – Vecchju à Bunifaziu, met en évidence la dangerosité d’une logique de francisation sociale et économique, visant à écarter les corses de la maîtrise de leurs différentes potentialités.
Les semaines et les mois qui viennent verront s’amplifier cette résistance par la mobilisation publique et citoyenne contre ces riches coquins et vilains, supplétifs du gouvernement français. A bientôt Mr de Rocca – Serra…
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