Le 4 Janvier 2000

 "Le CDAM (Culletivu di difesa di l'arrestati Miot) poursuit sa tâche de sensibilisation et d'information après la décision équitable du Premier ministre de reporter d'un an l'abrogation des arrêtés Miot : report assorti de la nécessité pour la Corse de formuler des propositions dans ce domaine, dans un délai de 6 mois ; report également complété par l'invitation faite à la société civile de participer, avec les élus, au débat sur l'avenir de l'île.
L'importance capitale de cette démarche novatrice, dans un climat de suspension volontaire et quasi généralisée de la violence clandestine, ne peut échapper à personne et nul ne pourra se prévaloir demain de ne pas avoir été consulté, comme ce fut malheureusement trop souvent la règle dans le passé.
Les arrêtés Miot ont une incidence patrimoniale ; la fiscalité de développement elle, est surtout un outil au service de l'économie qui dépend elle-même aussi pour partie des institutions. Voici le thème central du prochain débat qui aura lieu le samedi 8 janvier 2000, à l'université de Corse, à Corte, à 14 h 30.
La communauté corse, toutes les forces vives de l'île et de la diaspora sans exclusive, sont conviées à cette confrontation démocratique qui doit montrer, comme premier signe de l'indispensable responsabilisation, notre aptitude au débat serein ; en prélude demain à des choix collectifs, propres à résoudre pacifiquement et durablement la question Corse.
De multiples signes, encourageants, attestent que la participation à ce débat sera large."