Le
5 février 2007 : Anghjulu Maria Tiberi, militant nationaliste
sincère, nous a quitté le 2 janvier dernier lors d'une action
commando du FLNC. Alors qu'il transportait une charge explosive il a
trouvé la mort en accomplissant son devoir de militant pour défendre
le Peuple Corse.
Anghjulu Maria Tiberi n'était pas qu'un militant
politique, c'était aussi un père, un mari, un frère, un ami. C'est à
travers un hommage particulier que le public de Ghisunaccia à
découvert samedi lors de la journée commémorative de la mort de
Pasquale Paoli la vie d'Ange Marie Tiberi.
Tout au long de cette journée les hommages se sont
succédés en commençant par l'Abbé Mondoloni qui a dédié la messe à
la mémoire d'Ange Marie Tiberi, puis lors du discours de clôture par
l'hommage à Ange Marie et enfin en ouverture de la soirée avec
L'Arcusgi interprétant Sò Elli. Il va de soi que cet hommage à Ange
Marie est aussi un hommage à tous ceux qui ne sont plus aujourd'hui
à nos cotés.
Le FLNC Union des Combattants a lui aussi rendu
hommage à Ange Marie Tiberi ce lundi 5 février dans un communiqué
remis à la presse. Le FLNC-Union des Combattants a rendu hommage
aujourd’hui (lundi) à Ange Marie Tiberi, tué le 2 janvier par
l'explosion de sa bombe, et assuré que "d'autres" étaient prêts à se
"sacrifier" pour l'indépendance de la Corse. Le FLNC-UC a ainsi
salué un "martyr de cette idée d'une « autre Corse ». La Corse
"continuera à donner encore et toujours des femmes et des hommes
prêts à se sacrifier pour elle" précise également le communiqué.
"Avec quatre morts en moins d'un an, la Lutte de Libération
Nationale paie un lourd tribut pour que l'île de Corse revienne à
qui de droit: la Nation corse", estime le FLNC Union des
Combattants. Le mouvement promet de continuer son "juste combat"
contre l'"Etat français" et ses "larves locales", désignant ainsi
les principaux élus, de droite comme de gauche, qui dirigent les
institutions locales (source
Alta Frequenza)
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