Le
6 octobre 2006 : Le Comité Anti Répression dénonçait dans un
communiqué le 3 octobre, les agissement des CRS sur Bastia, en
rapportant les faits d'une agression raciste caractérisée contre un
homme et son fils lors d'un banal controle routier.
Dans une même unité du Val-d'Oise, cinq policiers
ont été mis en examen pour extorsion de fonds et sept autres sont
renvoyés aux assises pour des viols.
En corse, ces policiers de la Compagnie
Républicaine de Sécurité ont pris pour habitude de contrôler les
femmes seules et de brutaliser les jeunes corses lors de controle
d'identité comme en novembre 2005 ou un jeune homme a été frappé par
6 CRS. Passons sur les consommateurs d'un bar passés à tabacs en
terrasse lors d'une manifestation à Bastia, des tirs tendues dans
les fenêtres des habitants qui regardent les incidents et du
matraquage en règle d'une jeune fille portant une fleur sur
Ajaccio.
CRS
FORA
Lire le communiqué du
CAR ici
Voici la dépêche AFP qui annonce
l'enquête administrative
BASTIA, 5 oct 2006 (AFP) -
Une enquête administrative a été ouverte à la suite du dépôt de
plainte d'un automobiliste, qui accuse des CRS de l'avoir malmené
lors d'un contrôle routier à Bastia, a-t-on appris jeudi de
sources concordantes.
L'enquête, supervisée par les deux préfets de Corse, a été confiée à
des fonctionnaires venant de Paris et qui auditionneront les
protagonistes de l'affaire, a indiqué la préfecture.
Les faits remontent à vendredi. L'automobiliste âgé
de 56 ans circulait dans le centre de Bastia, quand il a été
contrôlé par une patrouille au motif qu'il téléphonait au volant,
a-t-il expliqué à l'AFP, réfutant l'usage du téléphone.
Un des CRS lui demande ses papiers. L'homme explique
qu'ils sont dans le coffre mais lorsqu'il ouvre la portière, le CRS
lui aurait dit "ne pas lui avoir demandé de descendre".
Le ton monte. Des insultes fusent parmi des témoins
de la scène, selon le récit de l'automobiliste. Les CRS croient que
l'homme, porteur d'une prothèse à la hanche, est l'auteur des
insultes et le plaquent au sol. Dans l'action, sa prothèse se
déboîte et il doit être conduit à l'hôpital. Il se voit alors
prescrire un arrêt de travail d'une dizaine de jours.
Pendant ce temps, son fils à qui les CRS demandent
son identité, répond "Antoine Ciosi", du nom d'un chanteur corse
connu. Le jeune homme est alors plaqué au sol et menotté, selon
l'avocat du plaignant.
La Corse ne compte pas de compagnie de CRS à demeure sur l'île.
Chaque mois, les compagnies de CRS, venant du continent, se relaient
à Bastia et Ajaccio, pour assurer des missions de maintien de
l'ordre, de police de la route et de surveillance des bâtiments.
Source photo :
pepesolteron.free.fr,
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Presse internet, Unità Naziunale
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