Le
28 novembre 2006 :
Le CAR revient
sur l'affaire de Luri, dans un communiqué. Après avoir récapitulés
tous les événements passés depuis septembre 2003, et le jet d'un
cocktail molotov contre un mur de la gendarmerie et toute la spirale
médiatique et judiciaire qui a suivi, le CAR rappelle que ces
incidents sont toujours l'objet de poursuites. A la suite de ces
événements, plusieurs villageois avaient pénétré dans l'enceinte de
la gendarmerie pour avoir des explications. L'extérieur de la
gendarmerie aurait subi des dégradations. Quatre personnes seront
jugées pour ces faits aujourd'hui. Le CAR rappelle qu'au moment des
faits, tout le quartier était plongé dans une totale obscurité. Dans
ces conditions, sans aucune preuve, comment les gendarmes, et leurs
femmes, parties civiles, peuvent-ils mettre en cause ces quatre
personnes ? Le CAR appelle à un rassemblement aujourd'hui devant le
palais de justice (source Alta Frequenza ; lien en fin de
communiqué)
Voici le
communiqué du CAR :
Au cours de l’année 2003, le comportement des
gendarmes de Luri et de certaines de leur compagne a alimenté la
chronique humoristique du village. L’agressivité des gendarmes,
aussi bien entre eux qu’envers les jeunes du village, a fini par
créer des incidents.
Une bouteille
contentant de l’huile et de l’essence a été jetée dans l’enceinte de
la gendarmerie. Cette bouteille a brûlé un pneu et noirci le bas de
caisse d’une autre voiture. Avec quelques bombages nationalistes, ce
sont les seuls faits délictuels qui se sont produits avant le
déclenchement de ce qui est devenu l’affaire de Luri.
Ces simples
faits ont suffit à déclencher une offensive de masse de la DNAT. Une
centaine de gendarmes a envahi le village et cerné plusieurs
maisons.
Parmi les
personnes agressées à 6 heures du matin par cette force, on note un
militant nationaliste de la première heure. C’est vraisemblablement
la véritable cible de cette opération. Malheureusement pour les
instigateurs, on ne trouvera rien de compromettant chez lui. Ces
fils sont quand même interpellés et transférés à la gendarmerie,
malgré le fait que les gendarmes lui disent qu’ils n’y sont pour
rien.
Sept
personnes sont interpellées et transférées à la gendarmerie de
Montesoru au total.
A la suite de
ce déploiement de force disproportionné, les villageois tentent de
négocier avec les gendarmes de Luri. Même le procureur se déplace.
Malgré cela, deux jeunes interpellés sont transférés vers la
capitale française.
Cet événement
excède la population villageoise qui finit par pénétrer dans
l’enceinte de la gendarmerie, pour tenter d’avoir des explications.
L’extérieur de la gendarmerie subit des dégâts. Aujourd’hui, ce sont
ces incidents qui sont l’objet de poursuites. Quatre personnes de
Luri seront jugées à partir de 14 heures, mardi.
Or,
l’enquête a démontré que tout le quartier était plongé dans une
totale obscurité. Dans ces conditions, sans aucune preuve, sans
aucune photo, comment les gendarmes et leur femme, parties civiles,
peuvent-ils mettre en causes ces quatre personnes ?
Le Comité Anti
Répression apporte son soutien aux personnes jugées et appelle au
rassemblement au Palais de Justice. Le CAR exige que les quatre
personnes soient relaxées et que l’on mette enfin un terme final à
cette lamentable affaire.
Cumitatu
contr’à A Ripressione
Les photos sont des documents "presse" de 2003 disponible sur
internet
sur le même sujet :
l'article
sur les incidents de Luri et sur le délibéré du 18 novembre 2006
Source photo :
Mensuel Corsica, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Alta Frequenza, CAR, Unità Naziunale
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