A Ghjuventù Indipendentista avait décidé de ne pas communiquer avant le verdict final concernant le procès des jeunes Corses dit « Clandestini Corsi » pour ne pas perturber la défense de ceux-ci et d’éviter toute récupération inutile.

Le procès passé nous tenons à faire connaître notre positionnement et notre réflexion sur cette affaire.
 
Bien que ne pouvant en aucun cas adhérer aux actes et revendications des C.C, qui sont pour nous incompatibles avec les principes de la Lutte de Libération Nationale, nous jugeons excessives les condamnations infligées à ces jeunes qui sont pour les juges français plus coupables d'appartenir au Peuple Corse qu’autre chose.

De plus, nous tenons à réagir face à l'attitude inqualifiable de la Ligue autoproclamée des « Droits de l’Homme », qui s'évertuant à dénoncer la justice d’exception s'en est honteusement fait le valet durant ce procès.
 
Ce procès qui n'avait pour seul objectif que de stigmatiser tout un Peuple, à qui l'on à ajouter à celles de bandits, de fainéants, de profiteurs, de terroristes et de mafieux, la réputation de racistes notoires, se devait au contraire de prendre en compte un certain nombre de problèmes volontairement éludés :
     En premier lieu, une jeunesse corse de plus en plus en perte de repères culturels, historiques et sociaux. Perte de repères sciemment entretenue par la politique colonialiste, négationniste et libéral de l’Etat français qui vise à effacer toute trace de la spécificité corse ;
   Ensuite, une politique d’immigration non maîtrisée où la masse des néo-arrivants ne peut s’intégrer à nos coutumes et valeurs puisque celles-ci sont niées par l’idéologie dominante, et donc n’ont pas d’existence officielle.
   Enfin, l’apparition dans nos villes, et en particulier dans celle gérée par M. Zuccarelli (théâtre des actions de « Clandestini Corsi »), de véritables ghettos où précarité, trafic de stupéfiants, violences urbaines et immigration clandestine forment un cocktail explosif qui ne peut amener qu’à des tensions intercommunautaires.
 
La solution pour nous réside donc dans un triple mouvement qui viserait à maîtriser nos flux migratoires, instaurer une politique linguistique et culturelle volontariste, capable de transmettre nos valeurs ancestrales à tous, et enfin, mettre en œuvre une politique urbanistique appropriée, évitant les tentations de dérives communautaires.

C’est à ce prix-là que le Peuple corse, seule communauté de droit sur cette terre, sera à nouveau en mesure d’intégrer. Comme elle a  toujours fait par le passé…
 
A Ghjuventù Indipendentista demande maintenant le rapprochement de ces jeunes dans les plus brefs délais au Centre Pénitentiaire d’U Borgu, auprès de leurs familles, eux qui ont déjà connu deux trop longues années de préventive, dans des conditions de détention intolérables.

Nous en profitons également pour réaffirmer notre soutien envers les prisonniers de la Lutte de Libération Nationale qui connaissent eux aussi ces trop longues années de détention « sur la base » de dossier vide.
 
Enfin, nous alertons le Peuple Corse et mettons en garde le Front National dettu "Fiamma Corsa", à travers son "gadget" local, Olivier Martinelli, que nous ne sommes pas dupes face à la tentative de récupération qu'ils tentent de mener en marchant sur les terres du Mouvement de Libération national.
Votre virage "identitaire" n'arrivera pas à masquer votre ultranationalisme français, votre populisme latent et votre arrivisme.

Nous n'oublions pas vos prédécesseurs, hérauts de la CFR et du centralisme parisien qui voulaient nous "faire chanter la Marseillaise de force" et « condamner les terroristes corses à la peine de mort ».

Nous tenons à être clairs les thèses du FN sont antagonistes avec celles du mouvement national et ses valeurs.

Le Peuple corse M. Martinelli, n’a pas besoin qu’on l’exhorte sous fond de drapeaux tricolore…

A nostra bandera hè quella stampata di a Testa Mora, è basta…
 
A vostra strada ùn hè nostra è ci truvarete sempre di pettu à voi...